Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Interparfums vise le maintien d'un niveau de profitabilité élevé en 2024
information fournie par AOF 28/02/2024 à 15:58

(AOF) - Interparfums (+7,04% à 53,20 euros) occupe la tête de l'indice SBF 120 à la faveur d'une solide performance annuelle en 2023 et d'une nette hausse du dividende. "La forte hausse des volumes de ventes, les investissements toujours soutenus pour le marketing et la publicité, pour un montant de 177 millions d'euros, soit 22% des ventes, conjugués à la maitrise récurrente des coûts fixes, ont contribué à une forte progression du résultat opérationnel courant. Celui-ci dépasse les 160 millions d'euros en 2023, en hausse de 16% par rapport à 2022", explique le fabricant de parfums.

Hausse de 20% du dividende

La marge opérationnelle courante atteint ainsi les 20,1% sur un exercice, en amélioration de 50 points de base. Fin janvier après la publication de revenus record, Interparfums avait relevé son objectif de marge. Elle était attendue au-delà de 19% contre une estimation précédente de 18-19%.

"Après la prise en compte des tests annuels de valorisation des actifs, le résultat opérationnel progresse de 26% par rapport à l'exercice précédent et la marge opérationnelle atteint ainsi 20,7%, un montant inhabituellement élevé", précise en outre le groupe.

Sur l'ensemble de l'année 2023, son résultat net part du groupe a augmenté de 19% à 118,7 millions d'euros. Le bénéfice net par action ressort à 1,80 euro contre 1,58 euro en 2022. Déjà publié, son chiffre d'affaires a progressé de 13% ressortant à 798,5 millions d'euros.

"Si la hausse des prix de facturation pratiquée en début d'année a contribué à la hausse du chiffre d'affaires, cette performance est avant tout organique avec une progression des volumes de l'ordre de 11,5%, reflétant une demande toujours aussi soutenue sur les marques phares du portefeuille (Jimmy Choo, Montblanc et Coach), qui affichent des progressions à deux chiffres sur l'année", détaille Interparfums.

En marge de la présentation de ses résultats annuels, le conseil d'administration de la société a décidé de proposer à l'assemblée générale mixte du 16 avril 2024 un dividende de 1,15 euro par action, en augmentation de 20% par rapport à l'an passé, soit un taux de distribution inchangé de 67% du résultat net de l'exercice.

TP Icap Midcap relève son objectif de cours

Commentant ces résultats annuels, TP Icap Midcap reste à l'Achat sur le titre Interparfums tout en rehaussant légèrement son objectif de cours qui passe de 59 à 59,5 euros.

Le broker a relevé légèrement son estimation de profitabilité 2024. Pour justifier sa décision, il souligne que le niveau d'activité de janvier & février, notamment sur Lacoste, et un carnet de commandes étoffé permettent à Interparfums de confirmer sa prévision topline et de maintenir un niveau de profitabilité élevé.

A l'occasion de la publication de ces résultats 2023, Philippe Benacin, PDG d'Interparfums a déclaré que 2024 sera une année marquée par le démarrage de l'activité sur la marque Lacoste. Il explique que "son potentiel parait très important pour la société qui se montre extrêmement confiante quant à sa capacité à en faire prochainement une marque majeure de son portefeuille."

Pour 2024, Interparfums consacrera ainsi les dépenses nécessaires à la croissance de chacune de ses marques, avec des investissements plus conséquents sur Lacoste dans le cadre de son relancement. Dans ce contexte, Interparfums entend maintenir un niveau de profitabilité élevé en 2024. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur Interparfums

Points-clés

- Distributeur de parfums de prestige créé en 1982 ;

- Chiffre d’affaires de 707 M€ réalisé à 94 % à l’international dont 40 % en Amérique du nord, 16 % en Europe de l’ouest, 14 % en Asie, 8 % en Europe de l’est, 8 % au Moyen-Orient, 7 % en Amérique latine et 6 % en France ;

- Modèle d’affaires de création et développement à long terme de lignes de parfums de prestige –Boucheron, Coach, Jimmy Choo, Lagerfeld, Lanvin, Montblanc, Rochas, Van cleef & Arpels…- avec un contrôle strict des distributeurs partenaires ;

- Capital contrôlé indirectement à 31,7 % par la holding de Philippe Benacin et Jean Madar, Philippe Benacin étant président-directeur général du conseil d’administration de 10 membres ;

- Situation financière saine avec 600 M€ de capitaux propres et 135 M€ de dette.

Enjeux

- Stratégie fondée sur des partenariats de long terme avec les marques de parfum, sur la maîtrise du processus de création et fabrication et sur l’externalisation du conditionnement et de la logistique ;

- Stratégie d’innovation limitée, la société étant à la fois donneur d’ordres aux créateurs et un distributeur ;

- Stratégie environnementale :

- charte éco conception pour les fournisseurs, l’entreprise n’ayant pas de sites industriels,

- lancements 2024-2025 de flacons avec verre recyclé à 47 % et emballage carton à 83 % ;

- Préparation des lancements des parfums Lacoste pour 2024 et réflexion en cours sur le lancement d’une marque propre ;

- Visibilité de la croissance de l’activité par la durée –de 10 à 30 ans- des contrats avec les marques, assortis de droits d’entrée souvent inférieur à un an de revenus.

Défis

- Abaissement des stocks dû à l’allongement de la production pénalisée par les retards ou manques de livraison de matières premières ;

- Inflation des matières premières et du conditionnement compensée par les relèvements des prix de vente (+ 5 % au 1er trimestre) et par l’impact favorable de la parité €/$ ;

- Dépendance du chiffre d’affaires réalisé à 75 % avec les 3 marques phares Montblanc (27 %), Jimmy Choo (26 %), et Coach (22 %) devant Lanvin (7 %) et Rochas (5 %), d’où les craintes provoquées par la création chez Richemont d’une division de haute parfumerie, le groupe suisse représentant 29 % des ventes d’Interparfums avec Montblanc (licence jusqu’en 2030) et Van Cleef & Arpels ;

- Après une hausse de 24 % des ventes et de 43 % du résultat net au 1er semestre, objectifs 2023 trois fois rehaussés d’un chiffre d’affaires de 800 M€ et d’une marge opérationnelle de 18 à 19 %.

En savoir plus sur le secteur luxe et cosmétiques

Des performances contrastées dans la beauté

Pénalisé par le marché chinois, Estée Lauder a subi une chute de ses ventes de 10% à 15,9 milliards de dollars sur son exercice annuel 2022-2023, clos fin juin. Le bénéfice net du groupe américain a même baissé de 58% sur un an à 1,01 milliard de dollars. Sur un marché mondial de la beauté dynamique, le groupe affiche donc une contre-performance, alors que son rival, Coty, a publié de très bons résultats. Pour l'année 2022-2023, clôturée fin juin, ses ventes ont bondi de 12%, à 5,55 milliards d'euros, dépassant les prévisions des analystes. Son bénéfice d'exploitation a plus que doublé et son bénéfice ajusté a augmenté de 20%. Le groupe entend poursuivre sa montée en gamme pour dépasser les 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2026. Quant à L'Oréal, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 20,6 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 12% sur un an. Son bénéfice net a progressé de 4% à 3,35 milliards d'euros. Toutefois au troisième trimestre la croissance d'activité du géant mondial des cosmétiques a ralenti (+4,5% sur un an), pénalisée par ses ventes en Chine. Ces acteurs bénéficient d'un marché de la beauté qui devrait croître annuellement de 6% en moyenne d'ici 2028 selon McKinsey,

Valeurs associées

Euronext Paris -1.24%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 28/02/2024 à 15:58:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.