(AOF) - Honeywell a accepté d'acquérir les activités d'Air Products dans le domaine des technologies et équipements de traitement du gaz naturel liquéfié (GNL) pour un montant de 1,81 milliard de dollars dans le cadre d'une transaction entièrement en numéraire. Ce montant représente environ 13 fois l'Ebitda estimé pour 2024.
Cette opération, qui devrait avoir un effet positif sur le bénéfice ajusté par action au cours de la première année complète de détention, n'est soumise à aucune condition de financement et devrait être finalisée avant la fin de l'année, sous réserve des conditions de clôture habituelles, y compris l'obtention de certaines approbations réglementaires.
Cette cession " reflète l'attention constante qu'Air Products porte à sa stratégie reposant sur deux piliers : développer notre activité principale dans le domaine des gaz industriels ainsi que la technologie et l'équipement connexes, et être le premier à fournir de l'hydrogène propre à grande échelle pour décarboniser les secteurs de l'industrie et des transports lourds ", a déclaré Seifi Ghasemi, PDG d'Air Products.
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Des résultats à nouveau fragilisés pour les compagnies européennes
Alors que le carburant représente jusqu'à 35% de leurs coûts, les professionnels estiment que les compagnies aériennes européennes ne devraient pas revenir aux bénéfices avant 2023 ou 2024 au plus tôt. Ces acteurs prévoient que les prix de l'énergie resteraient élevés au moins jusqu'en 2023. L'Association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé une prévision de pertes cumulées de 9,7 milliards de dollars en 2022 pour les compagnies aériennes à travers le monde il faudra encore attendre 2023 pour voir le retour aux bénéfices à l'échelle globale du fait notamment de la flambée des coûts du pétrole et de la hausse des coûts de main-d'œuvre. Point positif : la demande de voyage semble résister aux incertitudes provoquées par la situation économique et politique internationale. Toutefois les incertitudes concernant le Covid, la guerre en Ukraine, ainsi que la hausse des prix renforcent les réservations de dernière minute. Selon l'Iata, seulement 8 % des réservations internationales passées fin mai allaient au-delà de septembre.
Le climat social se dégrade dans les compagnies low-cost
Ces compagnies bénéficient d'un redémarrage très fort. Elles avaient déjà réussi à accaparer 40% du trafic aérien en 2021, cette proportion pouvant même monter à 50% cette année. Toutefois des mouvements de grève ont affecté l'activité de Volotea, d'EasyJet et de Ryanair, avec des confrontations sur les rémunérations et les conditions de travail. De façon générale, le secteur se heurte à une pénurie de personnel. Après avoir coupé sévèrement dans leurs effectifs en 2020 et 2021, les compagnies et les aéroports doivent recruter urgemment pour accompagner le redécollage de l'activité.
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Plan d'investissement dans le ferroviaire
L'industrie ferroviaire française se situe à la seconde place en Europe et à la troisième place sur le plan mondial. Cette industrie affiche une balance commerciale excédentaire, qui génère plus de 100.000 emplois en France. L'annonce du plan d'avenir pour les transports ferroviaires français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau, dont l'âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien supérieur à celui de pays comme l'Allemagne (17 ans) et la Suisse, (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d'euros, à près de 4 milliards d'euros doit permettre de maintenir en bon état tout le réseau.
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