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Gestion obligataire : un point d’inflexion
information fournie par ODDO BHF AM 05/12/2023 à 17:07

ODDO BHF AM

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Entretien avec Bastian Gries, responsable de la gestion obligataire Investment Grade - ODDO BHF AM, qui explique en quoi les niveaux actuels de taux d'intérêt peuvent inciter à s'exposer au secteur obligataire pour tirer parti de points d'entrée intéressants.

L'atteinte probable d'un point culminant dans la politique de resserrement monétaire des banques centrales peut inciter les investisseurs à s'exposer au secteur obligataire pour tirer parti de points d'entrée attrayants.

En dépit de hausses de taux substantielles, les marchés ont étonnamment bien résisté cette année et les investisseurs ont pu bénéficier de solides performances sur les placements à risque, et ce malgré des risques systémiques accrus. En parallèle, même si le resserrement monétaire n'a pas encore produit tous ses effets, la tendance de l'inflation est désormais à la baisse, en dépit des chiffres encore élevés. Les banques centrales semblent ainsi avoir atteint leur point culminant en matière de hausse de taux, ce qui est un point positif pour les marchés obligataires, le fait d'atteindre le pic d'un cycle de hausse des taux constituant un environnement favorable pour les obligations à long terme.

Une évolution asynchrone des courbes de taux

Si ce pic semble acquis de l'avis de la majorité des observateurs, il est toutefois important de noter que les courbes de taux des différentes zones économiques connaissent un décalage notable, qui s'explique par différents facteurs. Parmi eux, on peut notamment retenir l'abaissement de la note de crédit des États-Unis, la modification de la stratégie de contrôle de la courbe des taux souverains du Japon ou encore l'augmentation inattendue de programme d'émission de nouvelles obligations du gouvernement américain.

Tous ces éléments sont venus s'ajouter aux données macroéconomiques, et ne permettent pas d'anticiper une resynchronisation rapide. Ainsi, les indicateurs économiques avancés aux US s'améliorent légèrement alors que la dynamique de la zone euro continue de s'affaiblir et que les données en Chine restent plutôt fragiles. Nous sommes donc dans un environnement incertain, relativement habituel en phase de fin de cycle, mais qui ne remet pas en cause la tendance globale de stabilisation, voire de baisses futures des taux. En effet, l'inflation continuant de diminuer, les banques centrales seront naturellement amenées à assouplir leurs politiques monétaires pour éviter que celles-ci ne deviennent involontairement trop restrictives.

(...)


Consultez l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous :

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