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GESTION-L'investisseur français moins frileux en 2018-Legg Mason
information fournie par Reuters 13/11/2018 à 16:56

    PARIS, 13 novembre (Reuters) - Le Français, longtemps réputé
pour son aversion au risque, est devenu un peu moins
conservateur en 2018, montrent les résultats, présentés mardi,
de l'enquête sur le comportement des investisseurs que réalise
chaque année Legg Mason.
    Après avoir interrogé 1.000 Français ayant au moins 10.000
euros à placer, la société de gestion américaine a établi pour
la France un profil un peu moins prudent que celui de l'année
dernière.
    Pour ce qui est de la propension à investir son épargne, le
Français grimpe ainsi de la 17e et dernière place à la 11e dans
cette enquête mondiale.
    "On distingue clairement davantage de confiance, davantage
de conviction et un plus grand souci d'éthique", explique Justin
Eede, responsable de la distribution Europe et Amériques chez
Legg Mason.
    "On sent plus d'adhésion au système et à la politique
économique", ajoute-t-il, sans faire de lien direct avec
l'élection, l'an dernier, d'Emmanuel Macron à la présidence de
la République.
    L'investisseur français préfère placer son argent dans son
pays ou en Europe, a un gros faible pour l'immobilier et
souhaite avoir des conseillers de chair et d'os, même s'il n'est
pas hostile à l'innovation, les "millennials" se tournant
volontiers vers les plates-formes de gestion en ligne
("robo-advisors"), montrent les résultats de l'enquête de Legg
Mason.
    L'appétit est réel en France pour une gestion intégrant les
critères sociaux, environnementaux et de gouvernance (ESG), même
si les flux restent limités, souligne Justin Eede.
    "Vous avez une grosse marge de progression dans ce domaine",
dit-il.    
    L'aspect éthique est illustré par le fait que le retrait des
Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le climat arrive en
troisième position des sujets d'inquiétude de l'investisseur
français, derrière l'instabilité économique dans le monde et le
fardeau fiscal.
    Les Français ont encore des progrès à faire en matière de
culture financière et ne comprennent pas toujours les enjeux de
certains choix, par exemple entre les actifs sûrs et les actifs
risqués ou entre la gestion active ou la gestion passive, selon
Legg Mason.
    "Ils laissent la plupart de leurs décisions en matière
d'investissement à des conseillers financiers et aux banques,
qu'ils considèrent comme les mieux placés pour faire leur
éducation financière", explique James Verner, responsable des
stratégies de distribution alternatives pour la société
américaine. 
    

 (Patrick Vignal, édité par Blandine Hénault)
 

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