
La probabilité de réussite de l'essai clinique de phase III sur Elafibranor est évaluée, selon les analystes, à 50%. (© DR)
Genfit a touché, le 1er novembre, son point bas depuis mars 2014. L’augmentation de capital lancée le mois dernier et la dilution associée ont laissé des traces. Mais l’opération a été un succès. La demande des investisseurs a été très forte. Et en trois séances le titre a déjà repris–%.
Le projet le plus avancé de Genfit, Elafibranor, est un médicament qui vise la stéatose hépatique non-alcoolique ou Nash, une maladie métabolique du foie qui touche plusieurs millions de patients dans le monde. Une étude clinique finale (phase III) est en cours. Les résultats, décisifs pour l’approbation de produit, sont attendus fin 2018.
Autonomie supérieure à deux ansLa société est à présent financée pour aller au bout de cette ultime étape du développement. Sa trésorerie nette s’élèverait, selon nous, à plus de 170 millions d’euros, assurant une autonomie supérieure à deux ans.
La probabilité de réussite de cet essai – qui porte sur 2000 patients – est évaluée, selon les analystes, à 50%… En attendant ces résultats «à quitte ou double», l’action Genfit ne peut compter sur beaucoup de catalyseurs en interne. Mais, autour de Genfit, les choses bougent et le paysage concurrentiel évolue vite dans la Nash, pathologie reconnue comme indication médicale par les autorités de santé américaine (FDA) depuis 2014 seulement et pour laquelle aucun médicament n’est à ce jour
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