
En 2002, l'entrepreneur Xavier Niel, qui a fait fortune dans le Minitel rose, lance la Freebox, un appareil qui va connaître un succès fulgurant. (©AFP)
Avant de bousculer le marché de la téléphonie mobile, le trublion des communications Xavier Niel a commencé par révolutionner l’accès Internet domestique avec la Freebox, le premier boîtier à tout faire permettant de surfer sans limites, de regarder la télévision et de téléphoner.
On parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Un temps où l’accès à Internet passait par un modem, dont l’utilisation monopolisait la prise téléphonique, empêchant de recevoir des appels, et où la connexion, d’une lenteur désespérante, était facturée à la minute.
Nous sommes à l’aube des années 2000 et c’est dans ce contexte que l’aventure Free débute. L’entreprise créée par Xavier Niel, un jeune entrepreneur de 30 ans ayant fait fortune dans les services Minitel (3615 Ulla, 3617 Annu), se signale d’abord en lançant une offre bas débit à prix cassé, sans frais mensuels fixes, contrairement à Wanadoo, Club Internet, Havas Online, AOL ou Liberty Surf.
Free s’intéresse ensuite à l’ADSL, une technologie d’acheminement des données autorisant des vitesses plus élevées. La libéralisation du marché des télécoms va lui fournir une opportunité unique de se distinguer.
Grâce au dégroupage, les opérateurs privés peuvent se soustraire, partiellement, au monopole de France Télécom pour bâtir leur réseau et connecter leurs clients. Une aubaine dont va profiter Free. La sortie de la Freebox provoque un véritable séisme.
Pour la première fois au monde, un boîtier unique sert à accéder à Internet, téléphoner et regarder la télévision.
Une boîte d’ingénieursComme il l’expliquera quelques années plus tard dans un récit
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