Avec son plan Relance France, le Premier ministre Jean Castex espère éviter une accélération des faillites à l'automne. (© L. Marin / AFP)
L’effort public sera fléché, à partir de début 2021, vers la compétitivité des entreprises, l’emploi et l’écologie.
Après les mesures d’urgence, place à la relance, avec un plan résolument tourné vers les entreprises et le verdissement de l’économie.
Et un montant qui claque : le projet Relance France, présenté par Jean Castex le 3 septembre, est doté d’une enveloppe de 100 milliards d’euros sur deux ans. Soit 4,3% du PIB en 2019 et plus de trois fois le montant du dernier plan du genre, lancé par Nicolas Sarkozy en 2008.
Déjà 470 milliards dans l’urgenceCet effort inédit s’ajoute aux dispositifs de sauvetage mis en place, au fil de l’eau, depuis le mois de mars.
Une enveloppe de 470 milliards d’euros a été mobilisée, comprenant pour l’essentiel des garanties de crédit (300 milliards au titre des fameux PGE) et pour partie des reports de charges fiscales et sociales (48,5 milliards).
Cela aux côtés de dépenses irréversibles dont le chômage partiel (31 milliards) et des aides aux secteurs les plus fragilisés – tourisme, aéronautique et automobile – pour 41 milliards.
Malgré ces perfusions, le choc a été d’une grande violence, avec un PIB en contraction de 13,8% au deuxième trimestre.
Après le confinement, l’activité est repartie en flèche. Mais la reprise a aujourd’hui tendance à plafonner.
Plus que tout, le gouvernement craint une vague de faillites à l’automne et ses conséquences sur
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