
Malmené en Bourse ces derniers mois, le secteur des foncières offre des opportunités. (© montage Le Revenu)
Ce n’était pas arrivé depuis 2011. Le compartiment des foncières cotées à Paris fait grise mine en 2018. Depuis le début de l’année, l’indice Euronext IEIF SIIC France, qui recense les 28 foncières cotées à Paris, lâche 13%.
C'est une première depuis six ans. Dans le même temps, le CAC 40 recule trois fois moins vite (-4%). Depuis la création du statut fiscal des sociétés d’investissement immobilier cotées, en 2003, ce n’est que la troisième fois – après 2007 et 2012 - que le compartiment est à la traîne du CAC 40… En intégrant le réinvestissement des coupons, le repli est à peine atténué (-10%).
L’ombre de la hausse des tauxLes facteurs de défiance sont multiples : du Brexit à l’émergence de nouveaux doutes géopolitiques, qu’il s’agisse des guerres commerciales ou de l’avenir de la zone euro, tous concourent à une anticipation de hausse des taux d’intérêt et donc du coût de l’argent, carburant indispensable aux foncières : «Nous tablons sur une hausse d'un point de pourcentage de l’OAT 10 ans à l’horizon 2020, avec un impact sur le coût de financement des foncières», a estimé Rob Wilkinson, directeur général d’AEW Europe, un spécialiste de la gestion d’actifs dans l’immobilier détenu par Natixis , lors du colloque «Immobilier : comment créer de la valeur demain ?», organisé par l’Institut de l’épargne
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