Le titre du sous-traitant aéronautique progresse de 40% sur un an. (© Figeac)
Le sous-traitant aéronautique a été touché de plein fouet par la crise historique que traverse le secteur avec le Covid-19. Les lourdes pertes annuelles enregistrées ont fait exploser le taux d’endettement de Figeac Aéro, qui envisage une levée de fonds dilutive dans les prochains mois.
Le sous-traitant aéronautique n’a pas échappé au trou d’air entraîné par le Covid-19.
Sur l’exercice fiscal clos à fin mars 2021, son chiffre d’affaires a été divisé par plus de deux, à 205 millions d’euros, plombé par les baisses drastiques des cadences de production et le déstockage décidés par ses grands clients comme Airbus ou Safran .
Malgré le lancement d’un plan de réduction des coûts et des effectifs, qui n’a pas encore porté tous ses fruits, Figeac Aéro a accusé une lourde perte opérationnelle de 64 millions.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) courant est, lui, ressorti tout juste positif, à 2 millions d’euros, contre un profit de 69,4 millions un an plus tôt.
Forte dettePour l’exercice en cours, la direction anticipe toutefois une croissance des revenus comprise entre 22,2 et 46,6% et le retour à une marge d’Ebitda à «deux chiffres».
La crise historique que traverse le secteur a grandement fragilisé le bilan du groupe lotois. À fin mars 2021, la dette nette s'élevait à 326,3 millions d’euros, soit 3,85 fois les capitaux propres. Un niveau peu soutenable qui nécessite un réaménagement de l’emprunt hybride venant à échéance en octobre 2022, et surtout un renforcement des fonds propres.
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