
Esker est un éditeur de logiciels de dématérialisation des documents. (© Esker)
Déjà bien orienté, le titre de l’éditeur de logiciels de dématérialisation des documents s’est offert le luxe de toucher un nouveau plus-haut historique.
L’action a même pulvérisé son ancien sommet absolu atteint en pleine bulle Internet en mars 2000. C’est dire que les investisseurs plébiscitent Esker, qui combine depuis plusieurs années croissance interne élevée et acquisitions ciblées autofinancées.
Les moyens de poursuivre son développementSur neuf mois, son chiffre d’affaires a ainsi crû de 13% à périmètre et changes constants. Les dirigeants estiment que la croissance interne sera «largement supérieure» à 10% sur l’ensemble de 2016 avec une nouvelle hausse du résultat opérationnel. Le groupe a, en outre, racheté l’allemand E-integration, un an après avoir mis la main sur le français Calvaedi et l’américain Termsync.
Avec une trésorerie nette de 14 millions d’euros et une génération de cash d'environ 9 millions par an, Esker a les moyens de poursuivre son développement. L’éditeur lyonnais fait aussi figure de cible potentielle d’OPA dans un marché qui se consolide.
Le canadien Opentext a repris l’activité de gestion de documents d’EMC, tandis qu’un autre géant américain, Lexmark, se fait racheter par un consortium chinois après avoir lui-même acquis trois rivaux du français (Readsoft, Kofax, Brainware). Par le passé, Esker a failli être racheté par
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