
L'action Eramet reculait en Bourse, ce jeudi 19 avril, après un fort rebond les jours précédents. (© Eramet)
La crainte de nouvelles sanctions américaines contre la Russie, en particulier contre Nornickel, ont fait monter les prix du nickel, encore hier, 18 avril. Comme Eramet en produit abondamment en Nouvelle Calédonie, le cours de Bourse du producteur français de métaux de base et d’alliages a fait un bond de 26% en cinq séances.
En outre, Eramet est aussi producteur de manganèse. Or, le ferro-manganèse sert à produire de l’acier, dont les prix bénéficient de l’embargo américain contre l’un des grands producteurs d’aluminium, le russe Rusal.
Ce contexte haussier des métaux de base explique, sans doute, pourquoi le cours d’Eramet a ouvert, jeudi, en hausse de 1,2%, pour monter jusqu’à 3,6%, puis s’est retourné en baisse de près de 4% en milieu de matinée, alors que le groupe a publié, avant Bourse, un chiffre d’affaires au premier trimestre des plus satisfaisants.
Les ventes affectées par la hausse de l'euroComme d’habitude, les trois principales branches d’activité d’Eramet n’affichent pas les mêmes performances. La hausse du chiffre d’affaires, sur la période, a atteint 2% pour le groupe, mais 3% pour le manganèse, 14% pour le nickel et les ventes d’alliages ont, en revanche, reculé de 6%.
Le producteur constate une très forte hausse des prix au comptant du manganèse (28%) et du nickel (+29%), au premier trimestre. Ces très belles augmentations ne se
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