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Engie affiche des résultats trimestriels en progression
information fournie par AOF 11/05/2023 à 08:17

(AOF) - Le chiffre d’affaires d'Engie s’élève à 29,2 milliards d’euros, en hausse de 14% en brut et 14,2% en organique. L’EBITDA s’est établi à 5,4 milliards d’euros, en hausse de 16,9% en brut et 16,2% en organique. L’EBITDA (hors Nucléaire) s’est établi à 4,8 milliards d’euros, en hausse de 22,8% en brut et 21,9% en organique. L’EBIT (hors Nucléaire) s’est elevé à 3,8 milliards d’euros, en hausse de 29,8% en brut et 28,8% en organique.

Le groupe énergétique français précise que ses activités Renouvelables ont enregistré une croissance organique de l'EBIT de 31,3%, en raison de meilleurs volumes d'hydroélectricité au Portugal et en France, de prix plus élevés en Europe (principalement pour l'hydroélectricité française) et de la contribution des capacités nouvellement mises en service.

Le Cash Flow From Operations s'est établi à 3,8 milliards d'euros, en hausse de 3,8 milliards d'euros par rapport au premier trimestre 2022. Cette augmentation est principalement liée à la croissance de l'EBITDA (+0,8 milliards d'euros) et à l'amélioration du Besoin en Fonds de Roulement (+ 3,1 milliards d'euros)

Coté perspectives, Engie vise un résultat net récurrent part du Groupe qui devrait se situer dans la moitié haute de la fourchette de 3,4 à 4milliards d'euros. L'EBIT hors nucléaire est également attendu dans le haut de la fourchette indicative de 6,6 à 7,6 milliards d'euros.

Engie continue de viser une notation de crédit " strong investment grade " et un ratio de dette nette économique sur EBITDA inférieur ou égal à 4,0x sur le long terme.

Le Groupe réaffirme sa politique de dividende, basée sur un taux de distribution de 65 % à 75 % du RNRpg et le dividende plancher de 0,65 € par action pour la période allant de 2023 à 2025.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Groupe né en 2008 de la fusion GDF-Suez, leader mondial de la transition énergétique, premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d’efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l’environnement ;

-Activité de 93,3Mds€ avec de fortes positions en Europe devant les Amérique ;

­- Modèle d'affaires fondé sur le contrôle de la chaîne de valeur et sur le recentrage sur 5 métiers : les renouvelables, les infrastructures, Solutions énergies, la production & fourniture d’énergie et la gestion de l’énergie et du nucléaire ;

- Capital contrôlé à 23,64 % par l'Etat, aux côtés de la Caisse des dépôts (4,59 %), et à 3,2 % par les salariés, Jean-Pierre Clamadieu présidant le conseil d'administration et Catherine MacGregor assurant la direction générale ;

-Structure financière maîtrisée avec 24,1Mds€ de dette nette donnant un effet de levier de 2,8, 20,9 Mds€ de disponibilités

Enjeux

- Stratégie de croissance annuelle des Renouvelables portée à 4 GW entre 2022-25 et 6 GW entre 2026-30 via :

- simplification du groupe avec 4 Business Units et une présence internationale ramenée à moins de 30 pays en 2023,

- déploiement de « BRIGHT », spécialisé dans les services multi-techniques,

- 11 Mds€ au moins de cessions (réalisées fin 2022) et 15-16 Mds€ d'investissements de croissance (5,5 Mds€ en 2022, en renouvelables, infrastructures et solutions-énergie), 11 Mds€ au moins de cessions et 15 à 16 Mds€ d'investissements de croissance ;

-d'où une hausse des bénéfices (3,8 à 4,4 Mds€ en 2024 et 4,1 à 4,7 Mds€ en 2025), un effet de levier de la dette inférieur à 4 et un taux de distribution de 65 à 75% jusqu'en 2023, avec plancher de 0,65€.

- Stratégie d'innovation organisée en feuilles de routes transversales : Horizons : 1 / efficacité des process, 2/ diffusion des nouvelles technologies, 3/ veille et recherche pour la croissance future / Ecosystèmes : 23 Labs thématiques, Engie Factories, plateformes internes (DigiPlace, Common Data, Hub, Inner Source) ;

- Stratégie environnementale visant la neutralité carbone en 2045 : 2 objectifs 2030 : recul à 43 Mt des émissions de CO2 vs 2017 (60 Mt) et montée à 58%, vs 38% à fin 2022, des énergies renouvelables dans la production d’électricité ; sortie totale du charbon (2,6% du portefeuille d'éléctricité total) en Europe en 2025 et ailleurs en 2027,

- Forte croissance de la rentabilité grâce à la position de leader au Brésil, marché clé pour le groupe, à la flotte de CCGT (la plus grande d'Europe), aux renouvelables et aux partenariats de long terme avec les producteurs de gaz, tel Gazprom.

Défis

­

- Normalisation de la rentabilité nette après une année 2022 impactée notamment par le conflit russo-ukrainien (1Md€) et le nucléaire belge (1,2 Md€)...

- Restructuration du nucléaire belge : fermeture de 2 réacteurs, allongement de 10 ans de l'activité de 2 autres et litige sur le montant des provisions pour démantèlement ;

- Normalisation de la rentabilité nette après une année 2022 impactée notamment par le conflit russo-ukrainien (1 Md€) et le nucléaire belge (1,2 Md€)… ;

- Objectif 2023 d'un résultat net récurrent entre 3,8 et 4 Mds ;

- Dividende 2022 de 1,4€.

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De plus grandes disparités entre les utilities

L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.

Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.

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