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Emeis juge sa restructuration "finalisée" et vise un Ebitdar 2024 en hausse de 15 à 20%
information fournie par AOF 17/04/2024 à 15:33

(AOF) - Emeis (-1,31% à 11,02 euros) s'effrite après la publication d'un chiffre d’affaires consolidé 2023 en hausse de 11% à 5,19 milliards d’euros. Cette croissance résulte de taux d’occupation groupe en progression : + 1,5 point, à 83,1% en moyenne sur 2023. L'Ebitdar (Ebitda avant loyers) s'établit à 696 millions d'euros sur la période contre 780 millions d'euros il y a un an. La marge d''Ebitdar ressort à 13,4%, avec une marge du 2e semestre qui progresse de 0.4 point rapport au premier semestre 2023.

Le groupe affiche une perte opérationnelle courante à 16 millions d'euros contre une perte de 49 millions d'euros en 2022. La perte opérationnelle s'établit pour sa part à 919 millions d'euros après prise en compte des éléments non-courants qui s'élèvent à -903 millions d'euros.

Le résultat net part du groupe s'est élevé à 1,35 milliard d'euros en 2023 alors qu'en 2022, la société affichait une perte nette de 4,02 milliards d'euros.

Emeis a finalisé un exercice de re-prévision 2024 de sa performance financière qui conduit la société à anticiper un Ebitdar 2024 compris entre 800 et 835 millions d'euros, soit une progression de 15% à 20% comparée à la performance enregistrée en 2023.

" En 2023, nous avons mené une restructuration financière d'ampleur inédite qui est désormais finalisée ", annonce le directeur général Laurent Guillot. " L'arrivée de nos nouveaux actionnaires, la Caisse des Dépôts, CNP, MAIF et MACSF nous permet d'accélérer notre transformation ". Il relève " des avancées significatives " et notamment le fait que 72% des établissements sont désormais dotés d'un référent éthique et bientraitance (contre 45% en 2022).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points-clés

- Numéro 1 européen de la prise en charge globale de la dépendance avec près de 90 000 lits et 1053 établissements dans 22 pays, créé en 1989 ;

- Chiffre d’affaires de 4,7 Mds€, réparti entre la France-Bénélux pour 60 %, l’Europe centrale pour 26 %, l’Europe de l’est pour 9 %, la péninsule ibérique et l’Amérique latine (Brésil, Chili et Uruguay) pour 5 % puis la Chine ;

- Modèle de création de valeur fondé sur la sélectivité à l’international, la diminution de la détention des actifs immobiliers, le redressement de la situation financière et l’amélioration des conditions de travail débouchant sur une meilleure prise en compte des besoins des résidents ou malades ;

- Renouvellement de la gouvernance, Guillaume Pepy présidant le conseil d’administration de 7 membres, Laurent Guillot étant directeur général ;

- Bilan très tendu avec un levier de la dette de 23 à fin 2022, exigeant une restructuration de la dette et des apports de fonds nouveaux par dettes garanties et augmentation de capital.

Enjeux

- Plan de refondation « Orpea change ! avec vous et pour vous » 2025 mis en place par le nouveau comité exécutif :

- objectifs financiers 2025 : 1173 établissements, 4,7 Mds€ de chiffre d’’affaires, soit une

- croissance annuelle moyenne de 9 %, et 20 % de taux de

- 1ère phases de juillet à novembre : remédier, organiser, remobiliser :

- nouvelle gouvernance,

- identification des synergies entre les métiers -EHPAD, soins à domicile, cliniques,

- identification des marchés cœur : France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Irlande,

Espagne et Autriche, avec 5,23 Mds€ de chiffre d’affaires attendu en 2025,

- 15 novembre : présentation du plan avec objectifs détaillés ;

- Feuille de route environnementale « Green building » 2030 :

- recul de 16 % d’ici 2025 et de 30 % d’ici 2030 de la consommation énergétique et, pour les émissions de carbone, de 17 % puis de 30 %,

- audits énergétiques, production d’énergie renouvelable au niveau des établissements.

- Vers une prise de contrôle du capital par la Caisse des dépôts et groupe d’investisseurs, d’ici

fin décembre après assemblée générale des actionnaires, à hauteur de 50,2 %.

Défis

- Rapidité du redressement en France qui devra contribuer à 75 % au redressement de la marge ;

- Difficulté de mise en œuvre de la stratégie immobilière (détention de 20 et 25 % du portefeuille, contre 46 % en 2022 avec, à moyen terme, création d’une foncière dédiée à marge de promotion de l’ordre de 10 %, le retournement du marché limitant les cessions d’actifs immobiliers initialement prévues à 1 Md€ ;

- Mise en œuvre de la restructuration financière ouverte le 25 octobre : 3 augmentations de capital débouchant sur une valeur de l’action qui pourrait être inférieure à 0,02 € ;

- Après un chiffre d’affaires en hausse de 10,7 % et une perte nette de 371 M€ au 1er semestre, anticipations 2023 d’un résultat opérationnel de + 705 M€.

En savoir plus sur le secteur Pharmacie

L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques

La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.

Valeurs associées

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 17/04/2024 à 15:33:00.

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