
L'action a fait un bond en Bourse suite à l'annonce de l'augmentation des tarifs. (© S. Salom Gomis / AFP)
Le coup de pouce tarifaire place le groupe dans de bonnes conditions pour enclencher sa mutation mais de nombreuses étapes restent à franchir. Notre analyse et notre conseil sur le titre EDF après une hausse de 3% en un mois.
Bonne nouvelle pour les actionnaires d ’EDF et donc pour l’État français qui détient 83,7% du capital de l’énergéticien.
Le gouvernement a donné son feu vert à l’augmentation de 7,7% hors taxes des tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité à compter du 1er juin.
Prévue par une délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) du 7 février, cette hausse devait être appliquée au plus tôt le 1er mars et au plus tard le 1er juin. Confronté à la crise des Gilets jaunes, Matignon avait alors choisi d’utiliser pleinement cette marge de manœuvre pour ne pas plomber davantage le climat social. Pour mémoire, en 2018, EDF avait dû se contenter d’une progression des TRV de 0,7% en février, suivie d’une baisse de 0,5% en août. Pas de quoi rassurer les observateurs…
Mais cette fois, en validant cette forte augmentation, toutefois contestée par les associations de consommateurs, le gouvernement a adressé un signal fort aux investisseurs. En Bourse, l’action EDF s’est appréciée d’environ 4% lors de la dernière semaine de mai.
Ce coup de pouce tarifaire intervient au moment où Jean-Bernard Lévy entame un second mandat de quatre ans à la tête de l’entreprise avec la mission de transformer le groupe en profondeur.
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