
Une éolienne EDF. (© D. Marc)
Le géant de l'électricité va devoir s'adapter au nouveau plan énergétique dévoilé par le président Macron la semaine dernière. De quoi faire monter l'action encore plus haut ?
Très attendue, la publication, le 27 novembre, de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) du gouvernement français a reçu un accueil mitigé sur le marché.
En Bourse, les grandes lignes du projet, dévoilées par le président de la République en milieu de matinée, ont d'abord fait basculer l'action EDF dans le rouge, avant qu'elle se redresse pour finir en hausse de 0,4% à la clôture.
Réduire de 50% la part du nucléaire d'ici 2035Sans surprise, le chef de l'État a ménagé les intérêts de l'électricien en reportant à 2035 l'objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d'électricité du pays.
Ainsi, la PPE prévoit de stopper 14 des 58 réacteurs d'EDF, dont les deux unités de la centrale de Fessenheim. Par ailleurs, une nationalisation du parc nucléaire semble probable tandis que les autres activités du groupe (Enedis, EDF Energies Nouvelles, Dalkia...), resteraient dans l'univers concurrentiel.
Les dirigeants vont donc devoir adapter l'entreprise à cette nouvelle feuille de route écrite pour les dix prochaines années. En attendant, les décisions du gouvernement nous paraîssent assez favorables à EDF et correspondent dans l'ensemble aux scénarios déjà anticipés par les analystes.
Mais le titre a grimpé de 36% depuis le début de l'année. La valeur d'entreprise représente désormais 5,1
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