
Vers 13h ce vendredi 14 janvier, l'action EDF perdait 16,5%. (© EDF / G. Lemarchal)
Le gouvernement français a entendu les appels des industriels dont la compétitivité s’érode sous le poids des factures d’électricité. EDF fera un sacrifice de 8 milliards d'euros sur son excédent brut d'exploitation en 2022 pour atténuer l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur l’économie du pays.
L’action de l’énergéticien s’est effondrée en Bourse ce matin dès l’ouverture de la séance, perdant plus de 23% à 7,90 euros.
Dans un communiqué publié dans hier soir vers 22 heures, les dirigeants du groupe ont pris acte des mesures prises par le gouvernement français visant à atténuer l’impact de la hausse des prix de gros de l’électricité sur la facture des ménages et des entreprises du pays.
Face à l’ampleur de la hausse des prix frappant non seulement les consommateurs mais aussi les industriels électro-intensifs comme les producteurs d’aluminium, le gouvernement a décidé d’augmenter à titre exceptionnel de 20 TWh le volume d’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique) qui sera livré en 2022. Ce dispositif contraint EDF à vendre à ses concurrents une quantité totale d’électricité plafonnée à 100 TWh à un prix de 42 euros par MWh.
Entre 7,7 et 8,4 milliardsCependant, pour réduire la charge pesant sur les comptes d’EDF, le gouvernement français a obtenu le feu vert des autorités européennes pour porter le prix des volumes d’Arenh additionnels à 46,20 euros par MWh.
L’Uniden (Union des industries utilisatrices d’énergie) a «salué cette décision qui permettra de mieux répondre aux besoins de fourniture électrique de l’industrie dans les prochains mois et d’assurer, face aux niveaux historiques des prix de
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