
Le titre de l'énergéticien perd 15% sur un an. (© EDF)
La crise sanitaire a dégradé les comptes semestriels de l'énergéticien, qui sont toutefois ressortis meilleurs que prévu. En Bourse, le titre garde du potentiel.
Bien aidé par une production hydraulique en hausse de 29,4% et de meilleures conditions de prix au Royaume-Uni et en France, l’énergéticien a présenté des comptes semestriels moins dégradés que prévu.
Le chiffre d’affaires s’est replié de 4,9% à données comparables. Mais l’excédent brut d’exploitation a reculé de 1,6% seulement, à 8,2 milliards d’euros.
Le résultat net courant ressort à 1,276 milliard d’euros, en repli de 9,6%.
Baisse de la demandeL’amélioration des performances opérationnelles a été masquée par la crise sanitaire.
Le confinement a entraîné une baisse de la demande et des retards sur les grands chantiers du groupe, notamment sur celui de Flamanville 3, à l’arrêt entre mi-mars et début mai.
Pour l’exercice 2020, les dirigeants visent un excédent brut d’exploitation compris entre 15,2 et 15,7 milliards d’euros.
Au cours actuel, la valeur d’entreprise d’EDF (capitalisation plus dette nette) représente environ 5,3 fois cette cible.
Un multiple qui n’est pas, selon nous, excessif. Mais le profil de risque du titre est encore élevé.
Achetez l'action EDF [EDF]. Objectif de cours : 10,50 €.
Profil d'investissement : spéculatif.
Prochain rendez-vous : ventes du 3e trimestre, en novembre.
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer