
Depuis le 21 juin dernier, l'action EDF s'est appréciée de 2,71%. (© EDF)
L'action de l'énergéticien s'est appréciée de plus de 5% en séance le 21 juin, portée par de nouvelles spéculations concernant un démantèlement du groupe en plusieurs entités.
Ce scénario, dont le script circule depuis plusieurs mois déjà dans les salles de marchés, prête l'intention à l'État Français, principal actionnaire du groupe, la volonté de séparer la production nucléaire du reste des activités.
«Ce n'est pas pour faire plaisir aux banques d'affaires, observe un proche du dossier. Mais plutôt pour protéger le parc de production nucléaire français, dont l'activité ne se prête guère aux règles de concurrence imposées par Bruxelles.»
Un catalyseur pour le titreCes rumeurs de scissions sont crédibles. Rappelons simplement ce qu'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, avait déclaré en mars 2016 aux membres de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale : «La solution d’une sortie d’EDF de la Bourse n’est pas privilégiée aujourd’hui. Je suis prêt à en examiner le principe, mais j’appelle votre attention sur le fait qu’elle n’aurait de sens que pour la partie «nucléaire France», et pas pour le reste d’ EDF . Elle impliquerait donc un démantèlement du groupe, dont je vous invite à débattre avec les partenaires sociaux, la direction générale et les autres partenaires.»
Deux ans après, il semble que l'idée
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