(AOF) - "La baisse des taux de la BCE est sa réponse à la dégradation des données économiques, mais aussi à sa confiance dans le fait que l'inflation se rapprochera de son objectif de 2%. Ces deux éléments se reflètent dans les projections. Sur l'ensemble de l'horizon de prévision, les projections de PIB ont été légèrement révisées à la baisse, tandis que l'inflation devrait se stabiliser légèrement au-dessus de 2 % au cours des prochaines années", a commenté Ulrike Kastens, économiste européenne chez DWS, à propos des baisses de taux annoncées par la BCE lors de sa réunion le 12 décembre dernier.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, s'est montrée plus confiante quant aux perspectives d'inflation, bien qu'il soit encore trop tôt pour déclarer victoire sur ce front. Comme prévu, elle n'a pas pris d'engagement sur une future orientation de la politique monétaire et n'a pas laissé entendre qu'une nouvelle baisse des taux était prévue pour janvier. Compte tenu du haut degré d'incertitude politique et économique, la BCE maintient sa dépendance aux données et son approche au cas par cas pour chaque réunion.
"Nous continuons de penser que la BCE est sur une trajectoire de baisses des taux. Bien que les prévisions de croissance aient été révisées à la baisse, les risques pesant sur l'économie ne sont pas encore pleinement intégrés dans les projections de PIB. Cela devrait être progressivement corrigé en 2025. Nous prévoyons une nouvelle baisse des taux en janvier et d'autres suivront. Nous anticipons que la BCE ramènera le taux de dépôt à 2 % en 2025", fait savoir Ulrike Kastens.
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