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DPAM, Candriam et UBS sont les marques les plus « responsables »
information fournie par Newsmanagers 22/04/2024 à 08:15

Pour sa sixième édition, le top dix des sociétés de gestion les plus « responsables » a été chamboulé. Le classement est désormais dominé par DPAM, qui double ainsi Candriam, premier l’an dernier et deuxième cette année. A noter que les deux sociétés ont toujours figuré dans le top 10 depuis le lancement du Responsible Investment Brand Index (RIBI) il y a six ans par Jean-François Hirschel , un ancien de Société Générale et Unigestion, et Markus Kramer.

Cet indice a été conçu pour « identifier les sociétés de gestion d’actifs qui agissent en tant qu’investisseurs responsables et s’engagent en faveur du développement durable au point de le placer au cœur même de ce qu’elles sont, c’est-à-dire leur marque ». Il porte sur un univers de près de 600 gestionnaires d’actifs dans le monde. Deux dimensions sont étudiées : l’engagement et la marque. Et les entreprises sont classées en quatre catégories : les avant-gardistes (les entreprises qui obtiennent une note au-dessus de la moyenne sur les deux axes d’analyse), les traditionnalistes, les aspirants et les retardataires.

Classement du Top 10 RIBI 2023 -

Absent du top 10 l’an dernier, UBS Asset Management se propulse à la troisième place du classement, devant Nordea et Pictet AM, également nouveaux entrants. Amundi arrive sixième, en montant de deux places. Les quatre derniers du top 10 sont Wheb AM, autre petit nouveau, Impax AM, Ecofi et Robeco.

Pour faire la place aux nouveaux entrants, quatre acteurs sortent du classement : Axa IM, Mirova, Schroders et CPR AM. Toutefois, selon les auteurs de l’étude, cette glissade n’est pas liée à un affaiblissement de la position de ces sociétés de gestion, mais reflète plutôt les progrès des concurrents.

Les Etats-Unis à la traîne

Comme l’an dernier, le classement des dix premiers est uniquement composé de sociétés européennes. Aucun gestionnaire basé aux Etats-Unis ne figure dans ce classement, alors que le pays est tout de même le plus gros marché de gestion d’actifs, déplorent les auteurs de l’étude. De plus, le fossé tend à se creuser entre l’Europe et les Etats-Unis. « L’Europe reste en tête avec des notes d’engagement et de marque largement supérieures à la moyenne. L’Amérique du Nord est à la traîne, comme l’année dernière - ou plus précisément, les États-Unis sont à la traîne. Il est clair que le débat sur l’investissement durable devient de plus en plus politique aux États-Unis, avec un effet noir ou blanc très manichéen, et cela continue à se voir dans RIBI », selon Jean-François Hirschel et Markus Kramer. En Europe, ces derniers constatent une amélioration continue avec une proportion plus élevée d’avant-gardistes d’année en année. Actuellement, 30?% des entreprises entrent dans cette catégorie, qui est la plus exigeante.

Autre constat, le top 10 inclut à la fois de grands acteurs, mais aussi de plus petits. Signe que la taille n’a aucune importance dans ce domaine : c’est l’engagement qui prime.

Côté classement français, seuls deux nouveaux acteurs font leur apparition dans le top 10 : LBP AM (7 ème ) et Crédit Mutuel AM (10 ème ). Mais la hiérarchie est également bouleversée. Amundi prend la tête du classement, tandis qu’Axa IM, autrefois premier, est relégué à la troisième place. Ecofi arrive deuxième.

20?% des sociétés figurent dans l’élite

Plus généralement, les auteurs de l’étude observent que le secteur de la gestion d’actifs dans son ensemble va de l’avant : « Nous comptons 3?% de retardataires de moins que l’année dernière et 8?% de moins qu’il y a trois ans, lorsque RIBI est devenu mondial. Plus de cinquante gestionnaires d’actifs ont agi pour quitter le camp des retardataires et évoluer vers l’une de nos trois autres catégories plus avancées. La meilleure catégorie RIBI, celle des avant-gardistes, reste très compétitive, avec seulement 20?% des sociétés de gestion analysées faisant partie de cette catégorie très exigeante ».

Autre évolution encourageante : 57?% des sociétés de gestion qui formulent une raison d’être le font désormais en lien direct avec leur responsabilité sociétale. Mais les deux tiers des gestionnaires d’actifs qui expriment une raison d'être ne parviennent toujours pas à aligner leur système de valeurs, et donc les convictions qu’ils expriment, sur l’objectif qu’ils se sont fixé. Il reste donc encore des progrès à accomplir.

Laurence Marchal

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