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Devises : le communiqué de la FED ne provoque pas de remous, mission accomplie ?
information fournie par Zonebourse 10/12/2025 à 20:23

Le temps était comme suspendu depuis 8 jours sur les marchés obligataires, et depuis le 26 novembre à Wall Street... et sur le FOREX, il ne s'est rien passé depuis le 2 décembre puisque la parité Euro/$ est identique à 1,1650, le "$-Index" étant inchangé depuis le 3 décembre à 98,95/99,00.

La FED a confirmé la réduction de son taux directeur à 3,50/3,75% et l'information la plus attendue ne bouleverse pas les marchés : la FED va maintenir son "bilan", ce qui signifie qu'elle va racheter des instruments à un rythme comparable à ce qu'elle pratique actuellement (40Mds$ de T-Bills).
Cela ne valide pas l'espoir d'un "QE" incluant des achats de T-Bonds, MBS, etc..

La décision du jour a été "contestée" par 2 membres de la FED (Smidt et Golsbee), 4 voulaient un statu quo et les "dot.plots" suggèrent qu'ils pourraient être 2 fois plus nombreux (7 contre une baisse de taux, 11 en faveur) lors de la réunion de janvier.
La FED répète qu'elle reste "data dependant" et anticipe une inflation se tassant légèrement de 2,6% vers 2,5% en 2026 (cela reste un peu trop élevé), relève sa prévision de croissance de 1,9% à 2,4%, mais constate fin 2025 un marché du travail qui s'affaiblit..

Le premiers commentaires estiment que le communiqué de la FED est plutôt "dovish" parce qu'il laisse "les portes ouvertes".
Cette interprétation semble l'emporter puisque le "$ Index" perd 0,15% de plus tandis que l'Euro prend 0,35% vers 1,1670.
Le Yen reprend 0,3% vers 156,30 et le Franc suisse ressort comme le plus recherché avec 0,7% face au $ (0,8015) et 0,3% face à l'Euro (vers 0,9355).

Si la troisième baisse de taux de la Fed en trois mois ne faisait pas de doute, les marchés n'ont pas eu de réponse claire concernant la poursuite de son cycle d'assouplissement monétaire début 2026 : s'il y avait une baisse en janvier, ce pourrait être la dernière.

Au Japon, comme aux Etats ou en Europe, les marchés obligataires se dégradent, et même assez fortement depuis fin novembre, aucune embellie ne dure plus de quelques heures : les anticipations d'inflation pourraient mettre à mal une vision "goldilocks" de l'économie si le pétrole se mettait à remonter depuis les planchers annuels que l'on tutoie actuellement.

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