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Des salariés de BASF à Taïwan soupçonnés d'espionnage
information fournie par Reuters 08/01/2019 à 11:54

    TAIPEH/FRANCFORT, 8 janvier (Reuters) - Les autorités
taïwanaises enquêtent sur six actuels et anciens salariés de la
filiale locale de BASF  BASFn.DE  soupçonnés d'avoir divulgué
des informations confidentielles à une société chinoise
concurrente.
    Lu Sung Hao, directeur du Bureau taïwanais des enquêtes
criminelles, basé à Taipeh, a déclaré lundi à Reuters que cinq
employés avaient été arrêtés et qu'un autre avait été libéré
sous caution par un tribunal. L'accusation n'a déposé aucune
plainte contre eux.
    Cette nouvelle affaire intervient dans un contexte
d'inquiétudes de dirigeants d'entreprises et de responsables
politiques dans le monde entier qui soupçonnent la Chine de se
livrer à de l'espionnage industriel.
    Dans un communiqué, le Bureau indique qu'un cadre supérieur
est soupçonné d'avoir dérobé des procédés de fabrication
électroniques, des technologies et d'autres secrets commerciaux,
de les avoir divulgués et vendus à un concurrent en Chine à un
prix élevé.
    La société chinoise Jiangyin Jianghua Microelectronics
Materials  603078.SS  a été identifiée comme en étant le
bénéficiaire. Selon Lu Sung Hao, elle a offert 40 millions de
yuans (5,1 millions d'euros) à d'actuels et anciens salariés en
contrepartie du transfert des technologies nécessaires à la
construction d'une usine en Chine. 
    Les salariés en question ont reçu plusieurs versements pour
un montant total de 40 millions de dollars taïwanais (1,30
million de dollars US) vers fin 2018 sur deux comptes bancaires,
précise-t-il.
    Sollicité par Reuters, Jianghua Micro dit n'avoir reçu
aucune notification officielle en lien avec cette enquête.
    "La société n'a jamais utilisé de dollars taïwanais, de
renminbis, de dollars américains ni aucune autre monnaie pour
payer des données", ajoute le groupe chinois dans un courriel
signé par le secrétariat de son conseil d'administration. "Les
salariés de la société respectent strictement la législation du
travail et des contrats de la Chine."
    BASF a indiqué pour sa part qu'une seule des personnes
concernées par l'enquête était encore salarié. Son contrat a
cependant été suspendu. 
    Le groupe chimique allemand et le Bureau ont tous deux
refusé de donner une estimation du montant du préjudice.

 (Tom Sims à Francfort et Yi-Mou Lee à Taipei, additional
reporting by Jessica Macy Yu à Taipeh et Brenda Goh à Shanghaï
Claude Chendjou pour le service français, édité par Jean-Michel
Bélot)
 

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