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Des "milices extrémistes" contrôlent Tripoli, selon les Emirats, alliés d'Haftar
information fournie par Reuters 02/05/2019 à 10:42

    DUBAI, 2 mai (Reuters) - Les Emirats arabes unis ont déclaré
jeudi que des "milices extrémistes" contrôlaient la capitale
libyenne, Tripoli, que leur allié, Khalifa Haftar, tente de
prendre depuis un mois. 
    "La priorité en Libye: combattre l'extrémisme/le terrorisme
et soutenir la stabilité dans une crise qui s'éternise", a
tweeté le ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères, Anouar
Gargach.
    "L'accord d'Abou Dhabi a créé l'occasion de soutenir le
processus (de paix) dirigé par l'Onu", ajoute-t-il en allusion à
la rencontre de février dernier entre Khalifa Haftar, l'homme
fort de Benghazi (est), et Fayez Serraj, le Premier ministre du
gouvernement d'union nationale reconnu par l'Onu et qui siège à
Tripoli. Les deux hommes s'étaient alors mis d'accord sur la
nécessité d'organiser des élections.  
    "En attendant, conclut Gargach, des milices extrémistes
continuent de contrôler la capitale et de faire dérailler la
recherche d'une solution politique."
    Haftar a déclenché début avril une offensive sur la capitale
libyenne, la plus importante confrontation militaire dans le
pays  depuis le renversement du colonel Mouammar Kadhafi à
l'automne 2011. L'opération pour l'heure a eu pour principal
effet, outre son impact sur la population civile, de mettre en
échec les initiatives diplomatiques.
    Les Emirats, de même que l'Egypte, soutiennent le maréchal
Haftar et son Armée nationale libyenne (ANL), qu'ils voient
comme un rempart contre les groupes djihadistes en Afrique du
Nord.
    Dans un rapport publié en juin 2017, l'Onu fait état de la
livraison par les Emirats d'avions et de véhicules militaires
aux forces d'Haftar. Les Emirats ont également bâti la base
aérienne d'Al Khadim, à une centaine de kilomètres à l'est de
Benghazi, qui a permis à l'Armée nationale libyenne de
bénéficier dès 2016 de la supériorité aérienne face à ses
adversaires.
    D'après les bilans fournis par l'Onu, l'offensive en cours a
fait 376 morts, dont 23 civils, et plus de 1.800 blessés, dont
79 civils. Elle a également contraint plus de 45.000 personnes à
quitter leurs foyers.

 (Aziz El Yaakoubi et Ghaida Ghantous avec Stéphanie Nebehay à
Genève)
 

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