
Dernier né de la gamme d’avions d'affaires, le Falcon 6X devrait entrer en service dans les prochains mois. (© Dassault Aviation)
Dassault Aviation a engrangé de nombreux contrats à l’export, portant son carnet de commandes à un niveau historique. Le groupe doit maintenant réussir la montée en cadence de sa production dans un environnement marqué par des tensions.
Actualité : fort des nombreux contrats engrangés à l’export ces dernières années, l’avionneur dispose aujourd’hui d’une visibilité appréciable.
La vente de 80 Rafale aux Émirats arabes unis a notamment porté le carnet de commandes de Dassault Aviation au niveau historique de 35 milliards d’euros en 2022, l’équivalent de cinq ans de chiffre d’affaires.
À la clé, 251 appareils à produire, dont 164 avions de chasse et 87 avions d’affaires Falcon. Le groupe familial doit désormais réussir la montée en cadence de sa production dans un environnement marqué à la fois par des tensions au sein de la chaîne de fournisseurs, l’inflation (salaires, énergie), les pénuries de composants électronique et de métaux comme le titane.
Autre vent contraire, l’apparition récente de signaux de décélération du marché de l’aviation d’affaires, qui venait de redécoller après de nombreuses turbulences depuis 2008 (crise financière, Covid…).
Une valeur toujours à la casseDans ce contexte contrasté, les investisseurs ont redécouvert l’action à la faveur de la guerre en Ukraine. Le titre pourrait bénéficier de l’annonce de nouvelles commandes de Rafale à l’international, peut-être dès cette année, aussi bien en provenance de pays déjà clients comme l’Inde, l’Égypte ou la Grèce, que de nouveaux intéressés (Serbie, Colombie,
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