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Cyberattaques contre des entreprises espagnoles et le NHS britannique
information fournie par Reuters 12/05/2017 à 19:20

    MADRID, 12 mai (Reuters) - Plusieurs pays européens, dont 
l'Espagne et la Grande-Bretagne, ont été le théâtre vendredi 
d'attaques informatiques utilisant pour certaines un 
"rançongiciel", virus qui bloque les ordinateurs jusqu'au 
versement d'une rançon. 
     
    En ESPAGNE, un grand nombre d'entreprises espagnoles ont été 
prises pour cible, ont annoncé les autorités. 
    Parmi les victimes, on compte le premier opérateur télécoms 
du pays, Telefonica  TEF.MC , tandis que le groupe de services 
aux collectivités Iberdrola  IBE.MC  et l'opérateur gazier Gas 
Natural  GAS.MC  ont pris des mesures préventives.  
    "Il y a eu une alerte concernant une attaque massive par 
rançongiciel sur diverses entreprises, ce qui affecte leurs 
systèmes Windows", a déclaré le Centre national de 
cryptographie, dans un communiqué. Il s'agit d'une version du 
virus WannaCry, qui crypte les données sensibles de 
l'utilisateur, a-t-il ajouté.  
    Telefonica a dit dans un communiqué avoir détecté un 
"incident de cybersécurité" qui était limité pour le moment à 
certains ordinateurs de ses salariés sur son réseau interne. 
Aucun client ou service du groupe n'a été en revanche affecté.  
    Sur les ordinateurs victimes de cette attaque, un message 
apparaît à l'écran et exige un paiement par bitcoin afin 
d'accéder à ses fichiers, a expliqué un porte-parole de 
Telefonica. 
    "Les informations (de cette attaque) ont été exagérées et 
nos collègues y travaillent en ce moment", a toutefois déclaré 
sur Twitter le responsable des données de Telefonica, Chema 
Alonso, un expert reconnu en sécurité informatique.   
    L'attaque n'a pas eu d'impact sur les prestations des 
entreprises ou l'exploitation de leurs réseaux et l'institut 
national de la sécurité informatique s'emploie à résoudre le 
problème dans les meilleurs délais, a indiqué le gouvernement 
espagnol dans un communiqué. 
    Un "rançongiciel" ("ransomware" en anglais) s'exécute par le 
biais d'un logiciel malveillant installé à l'insu de 
l'utilisateur et qui crypte les données de ce dernier et demande 
à sa victime de payer, généralement en bitcoins, pour rendre les 
données à nouveau lisibles ou débloquer certaines 
fonctionnalités de l'ordinateur. 
     
    En GRANDE-BRETAGNE, ce sont plusieurs hôpitaux qui ont été 
visés par un virus baptisé "Wanna Decryptor". Le National Health 
Service (NHS) a précisé qu'il avait dû répondre à une 
cyber-attaque au niveau national et que ce piratage avait 
contraint les antennes médicales à des annulations de 
rendez-vous et à la redirection de certains patients vers 
d'autres services. 
    Le personnel hospitalier britannique a été informé par les 
services informatiques qu'ils étaient sous la menace d'un 
"rançongiciel". 
    La BBC précise sur son site que ces attaques concernent les 
services de santé à Londres, Nottingham, dans le Cumbria et le 
Hertforshire. 
    "Nous sommes confrontés à un problème informatique majeur et 
il y a des retards dans tous nos hôpitaux", ont annoncé les 
services de santé de Londres qui gèrent cinq hôpitaux. 
    La Première ministre Theresa May est tenue informée de 
l'évolution de la situation.  
    En Ecosse, où plusieurs régies de santé ont également été 
visées, la Première ministre du gouvernement autonome, Nicola 
Sturgeon, devait présider une réunion de crise dans la soirée. " 
"Nous nous employons à isoler des systèmes qui ont été affectés 
par une attaque informatique au rançongiciel du même type que 
celle qui a aussi touché le NHS en Angleterre", précise le 
gouvernement régional. 
     
    Au PORTUGAL, l'opérateur Portugal Telecom, filiale d'Altice 
 ATCA.AS , a dit également avoir été victime d'une cyberattaque 
mais sans impact sur ses services.  
     
    En ROUMANIE, le service du renseignement (SRI) a annoncé 
qu'une tentative d'attaque informatique contre une institution 
gouvernementale non spécifiée avait été mise en échec par les 
spécialistes de Cyberint, sa cellule de lutte contre la 
cybercriminalité. 
    Le SRI estime que cette cyberattaque est vraisemblablement 
le fait d'APT 28, un groupe de hackers russes également connus 
sous le nom de Fancy Bear qui serait lié au GRU, la direction du 
renseignement militaire russe. 
 
 (Carlos Ruano et Jose Rodriguez à Madrid, Costas Pitas et 
Alistair Smout à Londres, Patricia Rua et Axel Bugge à Lisbonne 
et et Luiza Ilie à Bucarest; Claude Chendjou avec Pierre 
Sérisier pour le service français, édité par Bertrand Boucey et 
Henri-Pierre André) 
 

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