
Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA. (© E. Piermont / AFP)
L'article du Monde sur l'implication de Crédit Agricole dans les «Panama papers» n'est pas passé inaperçu : «Cet article nous blesse beaucoup. Il balaie d'un revers de titre, que nous trouvons très violent, le fait que, depuis plusieurs années, nous avons réellement mis en oeuvre un programme, sans ambiguïté, de lutte contre le blanchiment et l'évasion fiscale», a déclaré Philippe Brassac à la presse en préambule à la présentation jeudi des résultats trimestriels de la banque.
L'article du quotidien ne «focalise pas sur l'essentiel», à savoir le contrôle de «la rectitude fiscale» des clients, a-t-il estimé.
«Oui, nous faisons ces contrôles de façon systématique pour toute entrée en relation» et «nous avons entrepris la revérification» de cette «rectitude fiscale» «pour l'ensemble de nos clients, notamment de la banque privée (branche gérant les grandes fortunes, NDLR) internationale», a assuré le patron de la Banque verte.
Ce contrôle s'est achevé dès 2014 pour les clients français, en 2015 pour les européens et devrait se conclure d'ici 2017 pour le reste de la clientèle, a-t-il affirmé.
Aucune responsabilité dans la gestion des sociétés offshoreSelon Le Monde, le groupe Crédit Agricole aurait administré auprès du cabinet panaméen Mossack Fonseca près de 1.130 sociétés offshore depuis les années quatre-vingt-dix, pour le compte de ses clients, via ses
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