
La position de leader mondial des remontées mécaniques vient de la puissance de son marché intérieur. Les skieurs français représentent près de 70% de la fréquentation totale des stations. (© Elina Sirparanta)
Après avoir perdu 226 millions d’euros en deux ans, le spécialiste des remontées mécaniques veut croire à un retour à la normale. Mais les investisseurs montrent encore un certain attentisme.
Le groupe de loisirs, Compagnie des Alpes (CDA), est bien parti pour retrouver l’affluence des grands jours. Au premier trimestre de l’exercice clos le 30 septembre 2022, les revenus ont atteint le chiffre record de 166,7 millions d’euros, en progression de 36,6%, par rapport à l’exercice 2018/2019 (dernier exercice complet avant la crise sanitaire).
Malgré les signes tangibles du redémarrage, les investisseurs ne se bousculent pas pour repasser à l’offensive. L’action perd 1,8% depuis le 1er janvier portant la chute de l’action à 20% sur trois ans. Un bon point d’entrée ?
Sa stratégieLe groupe a un positionnement unique. Celui d’être à la fois le leader mondial des remontées mécaniques avec dix stations de ski dans les Alpes et des sites de loisirs de référence (parc Astérix, Futuroscope, Walibi, musée Grévin). Une situation idéale pour profiter de la reprise des activités touristiques après une crise sanitaire sans précédente.
La tempête a été rude : en deux ans, CDA a été amputée de 852 millions de chiffre d’affaires et a accusé une perte nette cumulée de 226 millions d’euros. Mais l'entreprise est restée debout. L’an dernier, malgré l’effondrement des recettes des remontées mécaniques (-96,7 %, à 11 millions d’euros), la société a réussi le tour de force d’afficher un excédent brut opérationnel (EBO) positif, proche de
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