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Comme Système U, E.Leclerc espère des "baisses" du prix de certains produits en février
information fournie par Boursorama avec AFP 22/12/2023 à 15:52

Photo d'illustration d'un supermarché à Lille (septembre 2023) ( AFP / DENIS CHARLET )

Photo d'illustration d'un supermarché à Lille (septembre 2023) ( AFP / DENIS CHARLET )

Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a anticipé vendredi "des poches de baisse" de prix de certains produits "dès février-mars" en rayons des supermarchés, à l'issue des négociations commerciales, comme l'avait estimé auparavant le patron de Système U, Dominique Schelcher.

"Nos acheteurs vont ramener des poches de baisse évidente dès février/mars", a déclaré le médiatique ambassadeur du leader de la distribution alimentaire en France sur RMC/BFM

La date de fin mars correspond à l'issue des négociations commerciales qui se tiennent chaque année avec les fournisseurs agro-industriels de la grande distribution pour déterminer les conditions de vente (prix d'achat, place en rayon, calendrier promotionnel...) des produits vendus le reste de l'année.

Celles de 2024 ont été exceptionnellement avancées de quelques semaines par le gouvernement, qui espère ainsi observer une répercussion plus rapide dans les rayons des baisses du coût de certaines matières premières.

Ces négociations vont donc se conclure au plus tard le 15 janvier pour les fournisseurs réalisant moins de 350 millions d'euros de chiffre d'affaires et au plus tard le 31 janvier pour les plus gros fournisseurs.

"Il y a des prix qui vont baisser, c'est notre objectif", avait de son côté déclaré le patron de Système U, jeudi sur RTL.

Patron du 4e acteur du secteur (devancé par E.Leclerc; Carrefour et Intermarché), M. Schelcher a cité "le prix des pâtes qui va baisser", ainsi que celui des chips, "même si pour l'instant les fournisseurs demandent encore des hausses de tarif de 5%" en moyenne.

Les représentants des industriels ont prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à des baisses de prix massives ou généralisées, leurs coûts restant élevés.

La hausse des prix a baissé en intensité, s'établissant pour l'alimentaire à +7,7% sur un an en novembre, alors qu'elle était encore à deux chiffres quelques mois plus tôt.

Cela s'explique toutefois par le fait que les prix avaient déjà commencé à beaucoup gonfler il y a un an. En outre, une moindre hausse est loin d'être une baisse.

La crise inflationniste est "derrière nous" en France, mais le niveau d'inflation restera "un peu plus élevé" qu'avant-crise, avait estimé jeudi sur Europe 1 le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

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