
Le siège de Coface. (© Google)
Oubliée la croissance tous azimuts, place à la sélectivité et au serrage de boulons pour retrouver une rentabilité attractive. Tel est en langage profane la traduction du plan de trois ans «Fit to win», détaillé aujourd’hui par la nouvelle équipe de direction, emmenée par Xavier Durand, à l’occasion de sa journée investisseurs à Londres.
En Bourse, Coface revient de loin. L’action a plongé depuis la cotation en juin 2014 sous le double effet de la perte du régime de la garantie publique des créances à l’export, reprise à partir de 2017 par BPI, et d’un sévère avertissement sur résultats en raison du dérapage de ses sinistres.
Le plus exposé aux émergents des assureurs-crédit a été pris à contrepied par le retournement au Brésil et en Chine notamment. Même si l’action a d’ores et déjà repris 50% sur le plus bas de début juillet à 4,2%, le gain de plus de 3 % en milieu de journée, témoigne d’un bon accueil réservé aux hypothèses de la feuille de route.
Renforcement de la gestion des risquesCoface met en avant plusieurs priorités, à commencer par le renforcement de la gestion des risques et une politique de croissance différenciée selon les zones géographiques. Ce qui signifie que la politique de souscription sera désormais plus cohérente avec le potentiel des différents marchés, mais aussi leur degré de risques. En clair, la rentabilité future du groupe
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