(AOF) - Sans surprise, François Bayrou n’a pas obtenu la confiance des députés et son gouvernement est tombé. Si le marché parisien ne réagit pas vraiment à cette nouvelle, c’est principalement car la démission du Premier ministre et de son gouvernement était largement anticipée. À 11h, le CAC 40 cède seulement 0,06 %, à 7 730,30 points. Les investisseurs s’interrogent toutefois sur la suite des événements.
Chez Edmond de Rothschild Asset Management, l'option privilégiée est la nomination d'un nouveau chef du gouvernement, mais ce dernier disposerait " de marges de manœuvres aussi étroites que François Bayrou, limitant ainsi fortement sa capacité à voter un texte ambitieux de réduction du déficit public ".
Si les indices boursiers français et européens ne s'inquiètent pas de ces troubles politiques, ça n'est pas le cas sur le marché obligataire où les rendements des emprunts d'État français se tendent logiquement. Celui du 10 ans a atteint dans la matinée les 3,488 %, pas très loin de celui de l'Italie. Le spread franco-allemand est pour sa part passé d'environ 77 points de base hier à près de 82 points de base aujourd'hui. Invesco rappelle que l'écart était d'environ 50 points de base avant que le président Macron ne provoque l'instabilité en annonçant les élections surprises qui ont eu lieu en juin/juillet 2024.
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