
Les mesures de confinement commencent à s'alléger en Chine, où les autorités veulent montrer que le pays se remet en ordre de marche. (© AFP)
La faiblesse des débouchés extérieurs et la grande frilosité des ménages vont entraver la phase de redémarrage de l'économie chinoise.
L’empire du Milieu sort de sa torpeur. Trois mois et demi après le début officiel d’une épidémie qui semble aujourd’hui maîtrisée, la mise en quarantaine de Wuhan, capitale de la province de Hubei et berceau du coronavirus, a été levée le 8 avril.
Elle aura duré deux mois et demi. Dans la plupart des autres régions, les restrictions imposées à la population, strictes sur deux ou trois semaines seulement, ont commencé à être allégées dès début mars.
Néanmoins, des poches de confinement demeurent, voire apparaissent : 600.000 habitants du comté de Jia (centre de la Chine) viennent ainsi d’être mis en quarantaine, début avril.
La menace d’une deuxième vague d’infection, qui pourrait provenir de cas importés de l’étranger ou de contaminés asymptomatiques, reste dans tous les esprits.
Stabilisation en marsLes autorités ont malgré tout à cœur de montrer que le pays se remet en ordre de marche. Les grandes entreprises, qui opèrent dans le giron de l’État, auraient retrouvé les trois quarts de leur activité normale.
Pour toute l’économie, le choc a été d’une violence inédite. L’activité s’est effondrée en janvier et février (les ventes au détail ont reculé de 20,5% sur un an et la production industrielle de 13,5%).
Un semblant de stabilisation est intervenu en mars, selon les enquêtes PMI. L’indice Caixin, centré sur
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