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Chine : « La donne est clairement en train de changer » (Vega IM)
information fournie par Boursorama08/06/2016 à 11:24

La société de gestion Vega IM augmente son exposition aux marchés actions chinois, estimant que le krach de l'été 2015 est déjà de l'histoire ancienne.

La société de gestion Vega IM augmente son exposition aux marchés actions chinois, estimant que le krach de l'été 2015 est déjà de l'histoire ancienne.

Cela fera bientôt un an que les marchés chinois ont commencé à subir le krach boursier qui avait défrayé la chronique au cours de l'été 2015. Après sa rechute de janvier, la Bourse de Shanghai semble désormais stabilisée. Pour la société de gestion Vega IM, l'alerte est bel et bien levée.

Depuis environ trois à quatre mois, les investisseurs ont cessé de suivre l'évolution des marchés boursiers chinois. Et pour cause : il ne s'y passe plus grand chose.

Depuis le mois de février 2016, l'indice composite de la Bourse de Shanghai affiche un encéphalogramme presque plat, évoluant entre 2.800 et 3.080 points avec une volatilité réduite, équivalente à celle des indices européens. Le retour au calme est d'autant plus flagrant que les variations de la bourse de Shanghai semblaient totalement hors de contrôle il y a moins de 6 mois, avec des séances pouvant subir des chutes ou des rebonds atteignant facilement 7%.

Pourtant, le souvenir des incertitudes chinoises reste vif. Indicateurs économiques mitigés, hausse du crédit inquiétante, ralentissement de la croissance, tensions sur le change qui auraient entrainé la chute des réserves, crise de confiance des investisseurs : autant d'éléments ayant justifié les craintes des investisseurs jusqu'en janvier dernier.

Certains investisseurs prudents voire méfiants continuent toujours de surveiller ces indicateurs du coin de l'œil, mais il faut reconnaître que le volcan chinois semble désormais en grande partie éteint. Ces statistiques ont globalement cessé de se dégrader, et reviennent même parfois à la normale.

Après la pluie, le beau temps ?

En Chine, « Force est de constater que la donne est clairement en train de changer, aussi bien sur le plan économique que financier » affirme ainsi Vega IM dans une note de conjoncture diffusée mardi 7 juin.

Sur le front économique tout d'abord : « Avec 16 % du commerce mondial, autant que les États-Unis, la Chine surprend agréablement le marché » affirme Eva Balligand, gérante du fonds VEGA Emerging. « Ces derniers mois, la moindre contraction des exportations comparée aux importations permet de retrouver un excédent extérieur ainsi qu'une progression des réserves de change » ajoute-t-elle.

Selon la gérante, « Grâce aux mesures exceptionnelles telles que l'allégement des conditions d'achats immobiliers, les baisses successives de taux directeurs et du ratio de réserves bancaires orchestrés par la Banque Centrale de Chine (PBoC), la situation semble donc sous contrôle et le gouvernement redore à petits pas son image au niveau international » après avoir donné l'impression d'être dépassé par la crise l'été dernier.

Tout n'est pas rose, mais les opportunités dépassent les risques

La gérante tempère son optimisme en portant un regard critique sur l'immobilier et l'endettement privé chinois. « Si la situation s'améliore, tout risque n'est pas écarté » reconnaît-elle. « L'immobilier, les surcapacités de production et la dette sont susceptibles de peser sur la stratégie mise en place par Pékin. L'agence de notation S&P a communiqué récemment son inquiétude concernant l'évolution de l'endettement des entreprises qui serait passé de 98% du PIB fin 2008 à 160% aujourd'hui ».

Ces chiffres ne remettent pas en cause l'optimisme de Vega IM à l'heure actuelle. Dans son fonds VEGA Emerging, la société de gestion a même décidé de renforcer son exposition aux actions chinoises.

« Les raisons sont simples : cela fait près d'un an que MSCI travaille au côté du régulateur chinois dans le but d'intégrer les actions A [cotées à Shanghai, ndlr] au sein de ses principaux indices [boursiers]. Henry Fernandez, Président de MSCI, avait d'ailleurs communiqué fin 2015 sur le fait que les "A-shares" intégreraient les indices MSCI plus vite que prévu », justifie Eva Balligand.

L'intégration des actions chinoises dans les principaux indices de MSCI, comme le MSCI Emerging Markets, pourrait a priori avoir un impact positif sur les marchés chinois, ne serait-ce qu'indirectement lorsque les investisseurs achèteront des trackers sur ces indices boursiers très réputés dans le monde anglo-saxon.

Aveuglement face aux risques ou intuition géniale pour revenir vers un marché aux opportunités sous-estimées ? Chacun se fera sa propre opinion.

Xavier Bargue (redaction@boursorama.fr)

5 commentaires

  • 09 juin09:58

    la chine pays inconnu il y a plus de 30 ans et qui compte la plus forte progression de riches pendant que l'europe a commence son declin en meme temps , bizarre non ? a vouloir etre competitif a moindre cout , on en a de plus en plus de mal a vivre normalement contrairement a il y a plus de 30 ans , finalement on a fait que les engraisser en pensant vivre mieux mais finalement on vit moins bien et eux se gavent , il suffit de voir le nonbre de touristes chinois qui voyagent dans le monde ,


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