(AOF) - Finalisée en juillet dernier, l’acquisition du distributeur Cora par Carrefour entre dans une nouvelle phase avec la bascule progressive des 60 magasins sous leur nouvelle enseigne. Cette intégration s’effectuera en trois vagues : une première de 19 magasins qui débutera le 1er octobre ; une deuxième de 20 magasins à compter de la mi-octobre et enfin, une dernière vague de 21 magasins à partir de fin octobre.
"La bascule se déroulera pendant une période de transition de deux semaines environ au cours de laquelle les hypermarchés resteront ouverts. Les clients verront ainsi leur magasin se transformer pour adopter progressivement les codes du groupe Carrefour. Dans un premier temps, l'enseigne sera remplacée et l'offre de produits Carrefour dans les rayons sera singulièrement renforcée. La signalétique et les tenues de travail viendront ensuite finaliser cette bascule, avant un grand temps fort commercial qui permettra de célébrer ce changement d'enseigne (le 25 octobre pour la première vague, le 5 novembre pour la deuxième vague et le 19 novembre pour la dernière vague)", détaille Carrefour dans un communiqué de presse.
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Deux grands défis pour le secteur
Le chiffre d'affaires des enseignes de la distribution a progressé de 6,6 % au troisième trimestre 2022 selon le panéliste IRI. Une telle performance n'avait pas été enregistrée depuis les confinements de 2020. Toutefois, depuis fin septembre, les volumes reculent suite à la hausse des prix. Les résultats des acteurs français, plutôt épargnés jusqu'à présent, devraient donc en pâtir. D'ailleurs, aux Etats-Unis, Walmart et Target ont lancé des avertissements sur leurs résultats.
Autre défi : la désorganisation logistique. D'après les données de NielsenIQ, le taux de ruptures a encore progressé dans les rayons pour atteindre 5,8 % fin octobre. Cela représente un manque à gagner de 3,5 milliards d'euros depuis le début de l'année. D'après Système U, ces troubles n'ont jamais été constatés depuis plus de cinquante ans. Les raisons sont multiples : à la fois climatiques, géopolitiques, logistiques, inflationnistes, et également liées aux comportements des consommateurs, qui stockent certains articles. En revanche la grève dans les raffineries paraît avoir eu peu d'impact car les enseignes sont parvenues à s'organiser.
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