
Le titre de la medtech a bondi de plus de 30% en un mois. (© DR)
L'obtention du marquage CE a fait bondir l'action de la medtech à des sommets inédits depuis 2016. Est-il trop tard pour se positionner sur l'inventeur du cœur artificiel français?
La medtech a obtenu en fin d'année le marquage CE – sésame réglementaire européen pour les dispositifs médicaux – pour son cœur artificiel, désormais nommé Aeson.
Cela permet sa commercialisation pour les patients souffrant d'insuffisance cardiaque biventriculaire terminale en attente de greffe d'un cœur humain.
De nouvelles étudesCarmat veut démarrer les ventes au deuxième trimestre en Allemagne.
Le groupe lancera en parallèle l'étude Eficas en France, qui vise à implanter 52 patients et coûtera 20 millions d'euros, dont 13 financés par les pouvoirs publics, ainsi qu'une étude de suivi à long terme visant 95 personnes.
Carmat prévoit aussi de boucler son étude pivot, pour laquelle 15 patients sur 20 ont été recrutés, et de lancer une étude de faisabilité sur 10 patients aux États-Unis ces prochains mois.
La medtech a franchi une étape majeure qui valide la pertinence de sa technologie révolutionnaire.
Elle n'est cependant pas près de dégager ses premiers bénéfices : son cœur artificiel coûte 150.000 euros et elle pourrait n'en vendre que quelques dizaines cette année.
Regain d'intérêtLa recherche et développement ainsi que la montée en puissance des capacités de production pèseront sur les finances.
Un remboursement du dispositif médical par l'assurance-maladie n'est pas attendu avant
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