CAC40 : les acheteurs s'imposent à la veille des '4 sorcières'
information fournie par Zonebourse 18/12/2025 à 16:49
La Bourse de Paris a hésité entre 0,00% et 0,2% autour de 8.100 jusque vers midi puis les 14% de Micron en préouverture (résultats supérieurs aux attentes et perspectives bien meilleures que prévu grâce à l'accélération des projets dans l'IA) ont fait pencher la balance du bon côté, ce qui par ailleurs n'est pas une surprise à la veille d'une séance des "4 sorcières" qui va clôturer une année fructueuse pour Wall Street, avec des écarts de 14% pour l Dow Jones, 16% pour le "S&P" et 19,5% pour le Nasdaq (et peut-être 20% ce soir si la hausse de 2% s'amplifie d'ici la clôture).
Notons que les 3 indices US effacent l'intégralité des pertes de la veille avec 1,4% sur le S&P500, 0,9% sur le Dow Jones, invalidant les signaux baissiers résultant de la cassure des MM50.
Les deux des grands rendez-vous économiques de la semaine qui se déroulaient simultanément (conférence de Christine Lagarde) et publication des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis n'ont pas provoqué de mouvements notables.
La Banque centrale européenne maintient sans surprise son taux directeur "à l'unanimité", considère que sa politique monétaire est "bien positionné" et ses membres n'ont discuté ni de baisses ultérieures, ni de resserrement en cas d'inflation.
La BCE indique qu'elle surveille les effets des investissements dans l'IA, les conséquences d'une éventuelle paix en Ukraine et l'évolution du Dollar, ds facteurs qui conduiront la BCE à faire évoluer sa politique monétaire en 2026",
La succession de Christine Lagarde a aussi été évoquée... preuve qu'il n'y avait pas vraiment de sujets économique "à enjeu immédiat" ce 18/12.
Les données sur les prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis traduisent un ralentissement plus fort qu'attendu de l'indice CPI : il efface -0,4% à 2,7% contre 2,9% attendu en novembre sur un an (contre 3% en septembre).
Hors énergie ( 4,2%) et produits alimentaires ( 2,6%), deux catégories souvent volatiles, le taux d'inflation annuel sous-jacent est ressorti à 2,6% le mois dernier, un taux là-aussi en repli et inférieur de 0,4 point au consensus de marché.
Des chiffres à relativiser : "Comme pour l'emploi, le BLS n'a pas pu recenser en octobre tous les prix pour le calcul de l'indice des prix à la consommation, car cela réclame des visites physiques chez les commerçants et des requêtes par téléphone", rappelait Oddo BHF en début de semaine.
"Franchement, ces chiffres ne s'annoncent pas si déterminants que ça", prévenait Michael Brown, analyste marchés chez Pepperstone. "A ce stade, la Réserve fédérale semble surtout focalisée sur le marché du travail qui commence à caler, et non pas sur l'inflation", souligne-t-il.
En ce qui concerne le "Philly FED" il ressort en nette baisse de -8,5Pts à -10,2 alors qu'il était attendu en hausse à 3, le baromètre de l'activité chute de 49,9 vers 41,6.
Parmi les autres grands rendez-vous économiques de la journée, les investisseurs ont accueilli avec calme les annonces sans surprise de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) qui réduit son taux directeur de 0,25%.
Au vu des créations d'emplois qui restent faibles et du chômage qui repart à la hausse, mais aussi d'une croissance qui s'est récemment révélée décevante et d'une inflation qui semble avoir atteint un pic, tous les éléments semblent désormais réunis pour que plusieurs nouvelles baisses de taux s'opèrent Outre-Manche : tout était "dans les cours", les "Gilts" se tendent de 0,7Pt vers 4,4870%
Sur le compartiment obligataire US, les T-Bonds qui se détendent de -4Pts vers 4,11% sur le "10 ans" et -2,5Pts sur le "30 ans" à 4,798%.
Une légère tension persiste aussi en zone euro, où le Bund allemand prend 1,5Pt à 2,86%, tandis que son équivalent français avançait de 1,3Pt à plus de 3,567%
L'euro se stabilise autour de 1,1750 face au dollar après son pic de plus de 1,18 atteint mardi dans le sillage de la publication des chiffres moins bons que prévu de l'emploi aux Etats-Unis
Le marché pétrolier confirme son redressement, alors que le blocage américain des pétroliers vénézuéliens ravive les craintes de ruptures d'approvisionnement, un phénomène auquel s'ajoute l'annonce d'une forte baisse inattendue des stocks américains, renforçant la perception d'un marché plus tendu que prévu.
Le Brent se maintient au-dessus de 60 dollars le baril, mais reste bien ancré sous sa moyenne mobile à 50 jours, située autour de 63 dollars, ce qui écarte a priori le scénario d'un rebond durable des cours. A en croire les spécialistes, une rupture durable du plus bas annuel des 58 dollars risquerait de ramener l'or noir autour de 56 dollars, voire dans la zone des 54/53 dollar
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