Au premier semestre 2018, le CAC 40 est resté quasiment stable, à +0,2%. (© J. Corric)
Le score final est trompeur : le premier semestre a beau s’achever sur une performance quasi-nulle pour l’indice phare (+0,2%), son parcours aura été très mouvementé. Témoin, l’écart de près de 620 points entre les deux extrêmes semestriels, le plus-bas du 28 mars (5038 points en séance) et le sommet du 21 mai (5657 points).
Le CAC 40 a été ballotté au gré d’une séquence très fournie d’événements économiques, boursiers, géopolitiques, etc. Soutenue par deux puissants moteurs, une conjoncture favorable et des conditions monétaires toujours accommodantes, sa marche en avant a ainsi été entravée par une série de chocs exogènes.
Le premier aura été le mini-krach à Wall Street, début février, dans un contexte de brutal réveil de la volatilité. Cette séquence a eu pour origine les craintes, outre-Atlantique, d’une accélération des salaires, de l’inflation, et partant, des hausses de taux de la Réserve fédérale (Fed).
Par ailleurs, les stars de la high tech américaines ont connu deux passages à vide, en février et mars. En cause, pêle-mêle, des doutes sur la voiture autonome, le projet européen de «taxe Gafa», et, surtout, le scandale Cambridge Analytica. Cette affaire qui a éclaboussé Facebook a questionné sur l’utilisation des données personnelles, au cœur du modèle économique de nombreuses sociétés.
Mais le Nasdaq Composite a
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