
Ebrahim Raïssi, président de la République islamique d'Iran au sommet de Johannesburg. (© AFP)
L’admission dans ce club de pays émergents de trois pays pétroliers, dont l’Iran, peut être perçue comme un défi lancé aux Occidentaux.
Lentement, mais sûrement, le centre de gravité économique de la planète se déplace vers le sud.
Avec l’entrée, au début de l’année prochaine, de six nouveaux pays au sein des Brics (à l'origine, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), la puissance de ce club des grandes nations émergentes se voit considérablement renforcée. Avec, tout d’abord, une meilleure représentation de certains continents ou zones géographiques.
En Amérique latine, l’Argentine prend place auprès du poids lourd qu’est le Brésil, tandis que l’Afrique compte deux membres de plus, l’Éthiopie et l'Égypte. Des pays dont l’importance est avant tout démographique et géopolitique.
Le second appartient aussi au Moyen-Orient, région stratégique qui constitue un nœud entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Elle occupe désormais une place centrale au sein du club, avec, aux côtés de l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran.
Puissance financière renforcéeLa présence de ce dernier pays, bête noire des États-Unis, peut être perçue par l’Occident comme une menace. Il s’agit d’un État allié de la Russie et proche de la Chine, traditionnel rival du royaume saoudien, avec lequel les relations se sont néanmoins améliorées cette année à la suite d’une médiation de Pékin.
Autre point de nature à inquiéter les Occidentaux : l’admission de trois
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