
La filiale britannique d'EDF, dit produire environ un sixième de l'électricité du Royaume-Uni. (© N. Tucat / AFP)
Jean-Bernard Lévy, le PDG d'EDF s'est voulu rassurant quand à la décision britannique de quitter l'Union européenne : «Aujourd'hui, nous estimons que ce vote n'a pas d'impact sur notre stratégie, et notre stratégie (...) pour notre filiale britannique n'est pas modifiée. Notre stratégie d'entreprise n'est pas liée à l'appartenance politique de la Grande-Bretagne à l'Union européenne, donc nous n'avons pas de raison de changer cette politique.»
EDF Energy, la filiale britannique d'EDF, dit produire environ un sixième de l'électricité du Royaume-Uni, par le biais de centrales nucléaires, thermiques ou éoliennes qui alimentent environ 5,5 millions de particuliers et d'entreprises. Elle emploie environ 15.000 personnes.
Pas de remise en cause des réacteurs EPR d'Hinkley PointJean-Bernard Lévy a notamment dit ne pas craindre une remise en cause de la construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point (sud-ouest de l'Angleterre), un gigantesque projet de 18 milliards de livres (environ 22 milliards d'euros au taux de change actuel) contesté par les syndicats français du groupe et pour lequel une décision finale d'investissement se fait attendre.
«Je voudrais juste souligner que, dans les derniers jours, il est apparu clairement que les porte-parole du camp du Brexit sur les sujets d'énergie, en particulier Mme Andrea Leadsom – qui est la secrétaire d'État à l'Energie (...) –, à
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