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Brexit-L'UE devrait accepter un report jusqu'au 31 janvier-sce
information fournie par Reuters 28/10/2019 à 10:14

    * Réunion des ambassadeurs des 27 à Bruxelles
    * Paris évoque une perspective d'élections "renforcée"
    * Boris Johnson plaide pour des élections le 12 décembre 

 (Actualisé avec précisions, déclaration, contexte)
    PARIS/BRUXELLES, 28 octobre (Reuters) - L'Union européenne
va "très probablement" accepter lundi de repousser de trois
mois, jusqu'au 31 janvier, la date du départ du Royaume-Uni du
bloc, a déclaré une source proche d'Emmanuel Macron, invoquant
une perspective d'élections "renforcée" outre-Manche et des
conditions d'extension "précisées". 
    "Il y aura très probablement ce matin un accord entre les 27
(Etats de l'UE hors la Grande-Bretagne) sur un report jusqu'au
31 janvier", a dit cette source à Reuters, ajoutant que ce
probable calendrier s'était dessiné à la suite d'une
conversation entre le président français et le Premier ministre
britannique Boris Johnson dimanche. 
    "La perspective d’élections s’est nettement renforcée au
cours du week-end, plusieurs partis en soutiennent le principe,
dont les LibDem et le SNP", a souligné cette source. "Les
conditions de l’extension ont été précisées et renforcées,
notamment sur le caractère non renégociable de l’accord et la
possibilité de travaux à 27 pour préparer l’avenir".
    Initialement prévue pour le 29 mars dernier, la sortie du
Royaume Uni de l'Union européenne - fruit d'un référendum
organisé en juin 2016 - a déjà été repoussée à deux reprises, au
12 avril puis au 31 octobre, en raison du rejet de l'accord par
le parlement britannique. 
    A trois jours de la date prévue pour le divorce, la question
d'une nouvelle extension, pour éviter une sortie sans accord aux
conséquences douloureuses pour les deux parties, fait l'objet
d'une réunion entre les ambassadeurs de 27 pays du bloc à
Bruxelles, à 10h (09h00 GMT). 
    Selon des sources diplomatiques, en dehors de la question du
report de trois mois, les Vingt-Sept pourraient également ouvrir
la porte à un départ plus rapide de Londres - le 1er décembre ou
le 1er janvier - en cas de ratification par le Parlement de
l'accord avant 2020.    
    
    VOTE SUR DES ELECTIONS LE 12 DÉCEMBRE
    Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui avait
déclaré en septembre qu’il préférerait "crever la gueule
ouverte" plutôt que de demander un report, a été contraint d'en
demander un par la Chambre des communes, qui a refusé de se
prononcer sur son accord de sortie le 21 octobre dernier.
    Après avoir un temps espéré pouvoir faire adopter par le
Parlement les textes nécessaires à la mise en œuvre de l'accord
d'ici au 31 octobre, le locataire du 10 Downing Street a
finalement dû renoncer à cette échéance et plaide désormais en
faveur d'élections législatives anticipées pour sortir de
l'impasse.
    Un vote est prévu ce lundi après-midi à la Chambre des
communes sur une motion du Premier ministre portant sur des
élections le 12 décembre prochain et qui pour être adoptée doit
être approuvée par deux tiers des voix. 
    Le parti national écossais (SNP) et les Libéraux-démocrates,
qui rassemblent 54 députés, ont indiqué ce week-end être prêts à
accepter le principe d'élections anticipées tout en posant
certaines conditions.     
    Ces derniers jours, la France - opposée à toute extension
"destinée à gagner du temps ou à rediscuter de l'accord" - avait
ouvert la voie à un possible report si ce dernier était
"justifié". La secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Amélie
de Montchalin avait ainsi déclaré dimanche que si les
Britanniques voulaient faire des élections, il fallait "qu'on
leur donne le temps de le faire". 
    "La France a insisté sur ces conditions nécessaires tout en
souhaitant préserver l’unité des 27 qui nous a toujours guidés
(...) et fait notre force dans cette négociation", a souligné
lundi la source proche d'Emmanuel Macron. 

 (Marine Pennetier, avec Gabrieal Baczynska à Bruxelles, édité
par Jean-Michel Bélot)
 

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