Les vaccins et les plans de relance favorisent les valeurs cycliques. (© Adobestock)
Avec le début des campagnes de vaccination, la rotation sectorielle se poursuit en Bourse en faveur des valeurs décotées ou cycliques.
Très attendu, le vote dans l'État de Géorgie a donné la majorité du Sénat américain au parti démocrate, offrant ainsi la possibilité au nouveau président Joe Biden d'appliquer une large part de son programme pharaonique de dépenses publiques.
Celui-ci prévoit 7.300 milliards de dollars d’investissements en dix ans, dont plus de la moitié entre 2021 et 2024 (soit près de 18% du produit intérieur brut attendu en 2020). Ce qui conforte le scénario de reflation privilégié par le consensus de marché, prévoyant plus de croissance et plus d'inflation cette année.
D'où la remontée du taux d'intérêt à dix ans sur le bon du Trésor à plus de 1% pour la première fois depuis mars dernier, la hausse de l'euro au-delà de 1,23 dollar (au plus haut depuis avril 2018), le repli de l'indice Nasdaq des valeurs de technologie et la meilleure performance des actions européennes.
EuropeDepuis le début de l'année, les Bourses du Vieux Continent font mieux que les places américaines. Cela s'explique par le plus grand poids dans la composition des indices européens des secteurs réputés les plus sensibles à la conjoncture, dans l'industrie, l'énergie et la banque.
La tendance de ce début d'année conforte ainsi la rotation des portefeuilles en faveur des valeurs cycliques, dont les profits dépendent davantage du rythme global de l'activité, au détriment des valeurs dites de croissance, dont les
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