
Après l’accord de principe établi entre Joe Biden et Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants, et chef de file des républicains, le vote au Congrès a autorisé le relèvement du plafond de la dette publique américaine. (© AFP)
Les investisseurs respirent après l'issue heureuse du feuilleton sur le plafond de la dette publique américaine et le repli de l'inflation. Mais les marchés d'actions restent polarisés par la technologie et les promesses de l'intelligence artificielle.
Les investisseurs ont été soulagés de voir s'éloigner le risque de défaut sur la dette américaine, à l’issue d’une classique bataille parlementaire outre-Atlantique entre démocrates et républicains. Le 1er juin, le Sénat américain a approuvé le relèvement du plafond d’endettement des États-Unis, voté la veille par la Chambre des représentants.
Le texte a été ratifié le 3 juin par le président Joe Biden. C’est la fin d’un mauvais feuilleton qui se répète chaque année depuis plusieurs décennies. Le plafond de la dette publique américaine a été relevé 78 fois depuis 1960.
L’accord prévoit cette fois une baisse des dépenses de 1.500 milliards de dollars sur dix ans. Moody’s estime toutefois que cette mesure aura un impact limité de 0,15 point de pourcentage par an sur la croissance du pays.
Répit de courte duréeMais le répit devrait être de courte durée. La probabilité d’une récession aux États-Unis, encouragée par le resserrement monétaire continu de la Réserve fédérale (Fed) au cours des dix-huit derniers mois, va désormais hanter les esprits (lire l'entretien de Frederik Ducrozet). Il faut compter en général entre un an et demi et deux ans pour qu'un relèvement aussi fort des taux d’intérêt directeurs impacte la conjoncture de façon sensible. Ce qui pourrait intervenir au cours du second semestre.
Pourtant, si les enquêtes d’activité du secteur
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