
Le PDG de Bolloré a été mis en examen. (© Bolloré)
C’est un «avis de grand frais» que doit affronter le conglomérat, selon Vincent Bolloré, et qui s’est déjà traduit par une baisse du cours de Bourse de 8% en trois mois.
La mise en examen du PDG pour des faits présumés de corruption en Afrique afin d’obtenir des concessions portuaires écorne l’image de la société, ce qui pourrait entraver sa dynamique commerciale.
De son côté, Vivendi , dont Bolloré détient 24% du capital, a perdu le contrôle de Telecom Italia, qui doit faire face à l’arrivée de Free ( Iliad ) sur le marché transalpin de la téléphonie mobile.
Par ailleurs, Canal+, filiale du groupe de médias, a échoué à conserver les droits de retransmission télévisée de la Ligue 1 entre 2020 et 2024. La chaîne pourrait à terme perdre jusqu’à 50% de ses abonnés.
Enfin Autolib’, le service d’autopartage parisien considéré comme la vitrine de Bolloré pour ses activités de stockage d’électricité, glisse sur la voie du contentieux.
Le groupe réclame désormais 46 millions d’euros par an aux municipalités utilisatrices du service pour en éponger le déficit. La maire de Paris Anne Hidalgo réfute la somme demandée et réfléchit à des offres alternatives à Autolib’.
L’image négative dont pâtit Bolloré dans les médias peut s’améliorer si la société se montre plus transparente sur ses activités et sa
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