Les difficultés juridiques de Bolloré et de son PDG ne sont probablement pas pour rien dans le mauvais parcours du titre depuis le début de l'année. (© Bolloré)
La holding Bolloré vient d'être mise en examen pour des faits de corruption présumée en Afrique. Au printemps dernier, Vincent Bolloré avait été personnellement mis en examen pour les mêmes motifs. Alors que les investisseurs sont de plus en plus soucieux des questions d'éthique, le titre Bolloré perd 0,70% en séance et 16% depuis le début de l'année.
C’est au tour de la holding Bolloré SA d’être dans le viseur de la justice.
Elle vient d’être mise en examen pour les mêmes motifs qui ont conduit à la mise en examen le 25 avril dernier de Vincent Bolloré (PDG) et de Gilles Allix (directeur général de groupe Bolloré), à savoir «corruption d’agent public étranger», «complicité d’abus de confiance» et «faux et usage de faux».
Les juges pointent le fait que les présidents Faure Gnassingbé au Togo et Alpha Condé en Guinée ont bénéficié des conseils en communication de l’agence Havas, filiale de Bolloré, au moment de leur élection (ou réélection pour Faure Gnassingbé) en 2010.
Pour les enquêteurs, ces missions auraient été sous-facturées, et en contrepartie, Bolloré aurait obtenu la concession du port de Conakry en Guinée, ainsi que la gestion d’un terminal pour celui de Lomé au Togo.
Le groupe indique que la holding Bolloré SA a été mise en examen de manière purement mécanique et sans aucun élément nouveau. «La holding qui n’est en rien concernée par les faits objets de l’investigation, a décidé d’exercer un recours afin d’être mise hors de cause», explique le groupe dans un communiqué.
Dans cette affaire, Bolloré dément toute irrégularité. «Le lien qui tente d’être fait par certains entre l’obtention de ces concessions et les opérations de
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