
La cession, à 16,3 milliards de dollars, de sa filiale californienne Bank of the West, juste avant la faillite de la Silicon Valley Bank, va permettre à BNP Paribas de renforcer ses activités pour en améliorer la rentabilité par la croissance. (© BNP)
Les dirigeants pilotent le groupe et ses capitaux au plus juste afin d'en accroître la rentabilité. Mais la valorisation ne reflète pas ses qualités intrinsèques.
Son actualité. La crise qui a emporté plusieurs banques régionales imprudentes aux États-Unis et coulé le Credit Suisse peut-elle ressurgir ?
Après la hausse des taux fatidique pour les établissements inconsidérément exposés aux emprunts d’État, la chute de l’immobilier commercial et les défaillances des entreprises ne vont-elles pas à leur tour faire plonger les résultats des banques et engendrer une nouvelle fuite des dépôts ? À cause d relèvement des taux et de la concurrence de produits mieux rémunérés (sicav monétaires, livrets concurrents…), «le coût de la rétention des dépôts va augmenter», écrivait l’agence de notation S&P Global Ratings dans une note sur les banques européennes publiée fin juin.
Même BNP Paribas , réputé prudent et aux fondations solides avec 60% de dépôts stables et de bonnes parts de marché dans chacune de ses activités de banque de détail, de financements spécialisés, d’assurance, de gestion de fortune, de gestion d’actifs et de banque de marché, n’a pas échappé au reflux boursier en ce début juillet.
La dégradation de la conjoncture aura-t-elle raison d’une croissance remarquable des résultats, durant neuf trimestres d’affilée ? L'exercice 2022 s’est clos sur une hausse de 7,2% du résultat net par action part du groupe, à plus de 10 milliards d’euros.
Mais dans une étude
Lire la suite sur LeRevenu.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer