(AOF) - BNP Paribas a confirmé sa trajectoire pour 2024 dans une présentation aux investisseurs publiée sur son site Internet. En Bourse, l’action gagne 0,64% à 62,58 euros, sous-performant Société Générale et Crédit Agricole. Cette année, la banque française vise des revenus en croissance de plus de 2% par rapport aux revenus 2023 (46,9 milliards d'euros), un effet de ciseaux positif, un coût du risque inférieur à 40 points de base et un résultat net part du groupe supérieur au résultat net 2023 (11,2 milliards d'euros).
Ses objectifs avaient déjà été confirmés fin juillet lors de la publication des comptes du deuxième trimestre de BNP Paribas.
S'agissant de ses priorités stratégiques, la banque précise que les mesures d'efficacité opérationnelle sont attendues à 650 millions d'euros au second semestre après 350 millions au premier semestre.
BNP Paribas cite comme autres priorités, des gains de parts de marché pour BNP Paribas Corporate & Institutional Banking (CIB) et la poursuite de l'optimisation de ses actifs pondérés des risques. BNP Paribas évoque dans ce cadre un taux de distribution de 60%.
Enfin, BNP Paribas a cité la finalisation du rachat d'Axa IM par BNP Paribas Cardif, qui est attendue mi-2025. Le projet de rachat de l'activité de gestion d'actifs d'Axa pour 5,1 milliards d'euros avait été dévoilé début août. Axa IM affiche 850 milliards d'euros d'actifs sous gestion et le nouvel ensemble représenterait 1500 milliards d'euros d'encours.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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