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bioMérieux dissocie les fonctions de Président et de Directeur général
information fournie par AOF 14/06/2023 à 09:11

(AOF) - bioMérieux a annoncé une évolution dans la gouvernance de la société. A compter du 1er juillet 2023, Alexandre Mérieux devient Président exécutif et Pierre Boulud Directeur général. Pierre Boulud est membre du Comité de Direction depuis sept ans, dont trois en tant que Directeur général délégué. « Avec cette évolution de gouvernance, qui dissocie les fonctions de Président et de Directeur général, Pierre Boulud dirigera le Comité de Direction de bioMérieux pour mettre en oeuvre la stratégie de l’entreprise dans toutes ses dimensions », explique le spécialiste du diagnostic in vitro.

Alexandre Mérieux se concentrera ainsi sur les enjeux essentiels de stratégie générale. En tant que Président exécutif avec des pouvoirs étendus, il continuera d'assurer la présidence du Conseil d'administration dont la mission est notamment de définir et valider la stratégie du groupe pour le bon développement de bioMérieux et de ses collaborateurs.

En collaboration avec Pierre Boulud, il participera en outre à la définition des orientations en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale et d'innovation ainsi qu'au recrutement des principaux cadres dirigeants.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Septième mondial du diagnostic in vitro et numéro un mondial de la microbiologie clinique, des applications industrielles et du diagnostic syndromique moléculaire des maladies infectieuses, créé en 1963 ;

- Chiffre d’affaires de 3,6 Mds€ provenant à 54 % des deux Amériques (dont Etats-Unis, 1er marché du groupe), à 30 % d’Europe-Afrique-Proche-Orient et à 16 % d’Asie-Pacifique ;

- Organisation en 2 divisions : les applications cliniques (39 % en biologie moléculaire, 32 % en microbiologie, 11 % en immuno-essais puis les autres gammes dont Biofire Defense et Applied Maths) et les applications industrielles -produits de biologie moléculaire et ventes d’équipements- pour 15 % ;

- Modèle d’affaires fondé sur une organisation industrielle rigoureuse dans le diagnostic in vitro, sur le positionnement de niches aux revenus récurrents (réactifs), sur un mix produit positif -automates, tests à forte valeur ajoutée- et sur la montée en puissance de la biologie moléculaire ;

- Qualité du management et de la gouvernance pour la filiale à 59 % de l’institut Mérieux dont Alexandre Mérieux est président-directeur général du conseil d’administration de 9 membres ;

- Bilan sain avec 3,5 Mds€ de capitaux propres, 47 M€ de trésorerie nette.

Enjeux

- Stratégie en 4 points : renforcer le leadership en microbiologie clinique, consolider la position de référence en diagnostic syndromique via Biofire, se différencier dans les immuno-essais (système VIDAS) et développer la microbiologie industrielle ;

- Stratégie d'innovation forte avec 12,4 % de R&D générée par 14 centres (portefeuille de 570 familles de brevets):

- 5 priorités : résistance aux antibiotiques, renforcement du portefeuille en immuno-essais et biologie moléculaire, nouvelles solutions Data analytics dans le domaine clinique et, dans l’industrie, automatisation des solutions ;

- 3 leviers : acquisitions stratégiques structurantes, partenariats de recherche (avec le Campus Biotech Digital pour pallier le manque de compétences dans la bioproduction, avec l’IUT de Compiègne et les Hospices de Lyon dans le séquençage, au sein du consortium Arpege et dans le projet européen VALUE-Dx contre l’antibiorésistance) et, enfin, open innovation ;

- Stratégie environnementale 2030 validée par le SBTi :

- repli de 50 % des émissions directes de CO2 vs 2019, via la réduction de 50 % de la consommation d’énergie des activités et de la flotte automobile et la maintenance à distance des instruments (système VIALINK,

- performances environnementales des produits établies dès leur lancement ;

- Poursuite de la croissance, accélérée par acquisitions, dans l’antibiorésistance, et du pôle de biologie moléculaire ;

- Rapidité d’acquisition des parts de marché dans les pays émergents.

Défis

- Sensibilité de l’activité aux programmes de santé aux ampleurs des endémies hivernales et à l’impact négatif des changes, estimé à 40 M€ pour 2023 ;

- En 2023, lancements majeurs de produits, telle la plateforme de biologie moléculaire Spotfire aux Etats-Unis, et intégration de Specific Diagnostics ;

- Impact fort de l’inflation dans les matières premières comme dans les salaires ;

- Après une hausse de 6,3 % de l’activité et un recul de 25 % du bénéfice net, anticipations 2023 d’une croissance de + 4% à + 6%, des ventes, affectées par le ralentissement des ventes de panels respiratoires, et d’un résultat opérationnel courant entre 600 et 630 M€ ;

- Dividende stable à 0,85 € par action, soit un taux de distribution de 22 %.

En savoir plus sur le secteur "pharmacie"

Perte de vitesse de la recherche européenne

La recherche européenne perd du terrain face à la recherche américaine et chinoise. En vingt ans, la part de l'Europe a chuté de 41 % à 31 % dans la R&D mondiale. La part de la Chine a, elle, bondi de 1 % à 8 %. Quant aux Etats-Unis, qui ont supplanté l'Europe, en 2001 ils ne consacraient que 2 milliards d'euros par an de plus que l'Europe à la R&D, alors que désormais cet écart atteint 25 milliards ! Certains experts accusent les autorités européennes de ne pas avoir déployé des politiques efficaces. Il aurait ainsi fallu mieux cibler le financement de la recherche pharmaceutique via le programme " Horizon 2020 ". La France n'arrive qu'en dix-huitième position dans le financement européen en dépit de la qualité de sa recherche. A contrario les Etats-Unis concentrent les financements sur Boston et quelques centres d'excellence.

Valeurs associées

Euronext Paris -2.25%

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