
Le secteur bancaire durement touché ces derniers jours. (© Montage le Revenu)
En moins d’un mois, tout a changé… Les banques européennes ont sombré en Bourse ces derniers jours, avec un indice Stoxx 600 en baisse de 27% depuis le 21 février. Une «triple peine» plane sur le secteur.
Tout d’abord, la menace d'un dérapage du coût du risque (provisions pour créances douteuses) ne cesse de grossir, avec un impact direct sur les résultats et, par ricochet, sur les dividendes.
Goldman Sachs estime que les banques européennes vont, au cours des trois prochains exercices, voir leurs résultats nets (cumulés) amputés de 30 milliards d’euros par le seul effet du freinage conjoncturel lié au coronavirus. Cela représente 7% de leurs bénéfices sur la période.
Aux mesures d’isolement sanitaire s’est ajouté le plongeon de l’or noir. Or, selon les calculs de Morgan Stanley, l’énergie représente 4,5% du portefeuille de crédit pour le Crédit Agricole , 2,3% à la Société Générale et 1,5% chez BNP Paribas.
D'où les décrochages particulièrement violents des actions Crédit Agricole (-37% depuis le 21 février) et Société Générale (-38%), tandis que BNP Paribas s'est replié de 32%.
Rappelons par ailleurs que la Banque verte considère l’Italie, dont l'économie est en pleine paralysie, comme son second marché domestique. Quant à Natixis, touché par les nouveaux déboires de H2O, son cours a sombré de 41% sur la période.
Nom [code] Conseil BNP Paribas [BNP] Attendez. Une exposition importante à l’Italie via la
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