
Balyo vise 200 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2022. (© Balyo)
Douze ans après sa création, Balyo compte sur la Bourse pour valider son décollage commercial et trouver une nouvelle visibilité.
Cette société, qui a développé un système logiciel de navigation permettant de rendre autonomes des véhicules de manutention, veut lever des fonds pour financer sa forte croissance interne, de lourds investissements en R&D, ainsi que des acquisitions ciblées.
Sa technologie de rupture propriétaire est intégrée à l’offre de l’allemand Kion (marques Linde et Fenwick) et à celle de l’américain Hyster-Yale, le premier étant par ailleurs déjà actionnaire de Balyo et le second en passe de l’être au travers de l’introduction en Bourse.
Le français a ainsi accès aux sites de production, aux réseaux de distribution et de maintenance de ces deux géants mondiaux des engins de logistique.
Doutes sur la rentabilitéBalyo ne manque pas d’ambitions. Outre le fait qu’elle entend devenir leader mondial de la spécialité, la société ne vise pas moins de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires et 20% de marge opérationnelle d’ici à 2022. Soit une multiplication par près de quarante par rapport à l’an dernier !
À plus court terme, l’objectif d’un triplement des revenus à 15 millions d’euros est plus réalisable au vu d’un carnet de commandes équivalent. L’horizon de rentabilité parait, lui, assez éloigné, avec de premiers
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