Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Atos: les rapporteurs du Sénat demandent une intervention "plus stratégique" de l’État
information fournie par AOF 11/04/2024 à 15:50

(AOF) - Le mercredi 10 avril 2024, les commissions des affaires économiques et des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat ont entendu Jean-Pierre Mustier, président du conseil d’administration d’Atos, et Paul Saleh, directeur général, sur la situation et les perspectives du groupe. Après cette audition, "point culminant" des investigations approfondies menées depuis février, les quatre rapporteurs désignés par les deux commissions estiment que le financement transitoire obtenu "ne constitue qu'une première étape".

Les rapporteurs Sophie Primas, Jérôme Darras, Fabien Gay et Thierry Meignen estiment que le financement transitoire de 450 millions d'euros annoncé le 9 avril, comprenant un prêt de 50 millions d'euros de l'État, ne constitue qu'une première étape face aux défis rencontrés par Atos, "notamment en ce qui concerne le financement global requis, la nécessité de définir une stratégie à long terme du groupe et de préserver impérativement la souveraineté de notre pays".

Ils appellent le gouvernement à envisager une intervention "plus stratégique et à long terme", notamment par "une participation de l'État au capital d'Atos via Bpifrance". Cette démarche viserait "à stabiliser la situation du groupe, à rétablir la confiance des marchés grâce à un actionnariat solide et durable, et à faciliter l'examen des manifestations d'intérêt pour certaines branches d'activité dans un cadre plus favorable".

Les rapporteurs annoncent qu'ils présenteront leurs conclusions finales le mardi 30 avril.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

Valeurs associées

Euronext Paris -5.89%

2 commentaires

  • 11 avril 16:12

    Qu’ils commandent un audit sur la brillante gestion du sieur Breton


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.