
Atos détient 70% du capital de Worldline. (© Atos)
En ce moment, il ne fait pas bon de décevoir. Dans les services informatiques, Sopra Steria en a fait l’amère expérience.
Même constat pour Atos . Tombant à un plus-bas depuis mars 2016, l’action du groupe dirigé par Thierry Breton a chuté de 22,2% le 23 octobre, faisant partir en fumée 2,1 milliards d’euros de capitalisation boursière.
Les investisseurs ont lourdement sanctionné l’abaissement des objectifs annuels à la suite des performances trimestrielles décevantes.
La direction du géant informatique anticipe dorénavant une progression de ses revenus de 1% à périmètre et taux de change constants, contre une prévision comprise entre 2 et 3% auparavant, ainsi qu'une marge opérationnelle dans le bas de la fourchette de 10,5 à 11%.
Début 2019, elle dévoilera un nouveau plan à moyen terme intégrant l’américain Syntel, acquis pour près de 3 milliards d’euros en cash.
Worldline a toutefois échappé à ce bain de sang boursier en préservant une dynamique commerciale solide.
Croissance limitéeAu troisième trimestre, la croissance interne du spécialiste du paiement électronique a atteint 6,3%, à comparer à seulement +0,1% pour sa maison mère. Ses objectifs 2018 ont été confirmés.
La croissance interne limitée d’Atos est l’une de ses faiblesses historiques. Le
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